Saw (2004) de James Wan - Blu-ray 4K Ultra HD

Saw : Let the 4K begin !

En 2018, Metropolitan se lançait (enfin) sur le marché de la 4K avec la sortie de Jigsaw (2017), alors dernier volet en date de la très prolifique franchise horrifique. Trois ans plus tard, c’est au tour de Saw (2004), l’opus à l’origine de la saga, de débarquer sur support Blu-ray 4K Ultra HD.

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Saw - Édition SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Metropolitan Vidéo
Sortie le :03 juin 2021  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Saw en Blu-ray 4K Ultra HD

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’un checkdisc 4K fourni par l’éditeur.

Saw. Trois lettres aujourd’hui connus de tous les cinéphages mais pas que. Comme le souligne les producteurs dans le tout nouveau et très bien ficelé documentaire Game changer, Saw fait désormais partie de la pop culture (et avec elle sa cohorte de merchandising mais ceci est un autre débat qui n’est nullement abordé au sein du doc en question). Et son célèbre tueur de rejoindre au panthéon des tueurs machiavéliques les plus célèbres du Septième Art les Freddy Krueger et autres Jason Voorhees. Peu importe l’appétence pour le genre, ou encore l’appréciation personnelle de chacun, les faits sont là : Saw, petit film indé tourné en 18 jours (dont 8 pour Tobin Bell, l’interprète du Jigsaw, passé allongé sur le sol alors qu’une marionnette était prévue à cet effet) pour un budget « famélique » de 1,2 million de dollars par deux newbies fraichement sortis de leur école de ciné australienne (James Wan, coscénariste / réalisateur et Leigh Whannell, coscénariste / acteur) est devenu un véritable phénomène au-delà de toutes les espérances. 9 films au total à date dont 7 sortis au rythme d’un par an entre 2004 et 2010 pour des chiffres qui affolent les compteurs : un box-office mondial qui flirte avec la barre du milliard de dollars (et l’on parle ici uniquement des recettes en salles) pour un budget cumulé tous opus confondus dix fois moindre.

De haut en bas :

  • Blu-ray – Édition Metropolitan 2008
  • Blu-ray – Édition Lionsgate 2021 (Master 4K)
  • Blu-ray 4K UltraHD – Édition Metropolitan 2021 (Master 4K)

C’est sur la genèse du film que revient ce nouveau doc qui donne la parole aux différents corps de métier : producteurs, directeur de la photographie, monteur, compositeur, production designer sans oublier bien sûr les acteurs et le réalisateur. Le doc prend même de la hauteur sur la fin lorsqu’il revient sur le retour de bâton d’un tel phénomène, à savoir l’appétence du public pour le genre dit du « torture porn ». Entrent alors en lice deux autres metteurs en scène en la personne de Eli Roth et Alexandre Aja qui viennent défendre leur bifteck, notamment le réalisateur français qui pointe du doigt fort à propos les pionniers du genre que sont les Massacre à la tronçonneuse (1974) et autres La Colline a des yeux (1977) – et pour cause puisqu’il est l’auteur du remake de 2005 – comme étant bien plus viscéraux et in fine mémorables que d’autres longs-métrages leur ayant emboîté le pas des années plus tard, citant au hasard la trilogie Souviens-toi l’été dernier. James Wan est d’ailleurs impliqué dans une série éponyme en préparation. Non content d’être aujourd’hui producteur de deux des franchises horrifiques les plus lucratives de ces dix dernières années (Insidious et Conjuring), Wan joue désormais dans la cour des grands en réalisant des blockbusters tels que Fast & Furious 7 (2015) ou encore Aquaman (2018) et sa suite actuellement en tournage.

Quant à son premier long, ce serait donc le côté viscéral primaire de ses prédécesseurs des années 70 avec lequel il aurait voulu renouer, à tout le moins pour le premier volet (le seul qu’il a réalisé), prenant ainsi le spectateur aux tripes. Que l’on apprécie ou non ce Saw et toutes ses suites importe peu en définitive tant la franchise aura indubitablement su s’imposer dans le paysage cinématographique et la culture pop(ulaire). Quant à la longévité de la franchise (2 opus seulement au cours des 10 dernières années), seul l’avenir nous le dira.

Pour l’heure, c’est donc l’opus inaugural à l’origine de la saga qui débarque en Blu-ray 4K Ultra HD. Et pour l’occasion, Lionsgate a vu les choses en grand en nous proposant une image au format 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un nouveau scan 4K du négatif original. Mais avant de vous emballer, rappelons une chose. Ou plutôt deux. Primo le film a été shooté sur pelloche 35mm. Deusio, la photographie a très clairement été élaborée en ayant comme référence les œuvres 70’s sus-citées. Ce qui se traduit à l’arrivée par une image à la fois très granuleuse et flirtant avec un aspect « craspec ». Autant être prévenu pour ceux qui espéreraient de ce nouveau master 4K une image rutilante aux teintes pimpantes. Ceci étant dit, le résultat n’en demeure pas moins impressionnant avec une image justement très respectueuse de la granulosité originelle couplée à une précision du rendu de tout premier choix. Rares sont les plans à afficher une définition légèrement en deçà due à la captation originelle ou encore à ces effets de montage frénétique mais une fois encore voulue comme tels et non imputables au rendu 4K en lui-même.

Si définition et granulosité sont au rendez-vous, la colorimétrie, bien aidée par l’encodage HDR Dolby Vision, est sans conteste le domaine le plus probant de ce nouveau master 4K. Le vestiaire dans lequel se déroule la majorité de l’intrigue est baignée dans une teinte bleutée froide tout du long avec son immense porte coulissante d’un jaune dégueulasse. Au cours du film, plusieurs séquences laissent apparaître des choix colorimétriques encore plus tranchées. Comme par exemple cette mythique scène du piège à ours (qui servira d’affiche au film) baignée dans une teinte verte (24min) ou encore cette chambre noire dans laquelle le personnage d’Adam (Leigh Whannell) développe ses photos et baignée quant à elle dans une teinte rouge vif (67min). La scène entre le docteur Lawrence (Cary Elwes) et sa fille dans la chambre de cette dernière est finalement l’une des rares du film à présenter des teintes que l’on pourrait qualifier de « chaleureuses » et apaisantes (34min). Autant de séquences qui présentent désormais des couleurs et des contrastes renforcées et permet également d’apprécier encore mieux les nombreuses séquences nocturnes ou en basse luminosité qui gagnent elles-aussi en lisibilité.

Pour ce test, l’éditeur nous a fait parvenir uniquement la galette 4K tout en nous précisant que la galette 1080p présente au sein de cette édition Blu-ray 4K Ultra HD était quant à elle identique à l’édition Blu-ray parue en 2008. C’est bien là le seul point dommageable car outre-Atlantique, Lionsgate s’est fendu d’un tout nouveau Blu-ray bénéficiant du nouveau master 4K au sein de son édition Blu-ray 4K Ultra HD. Non que l’ancien Blu-ray édité chez Metropolitan en 2008 soit immonde mais l’on parle ici d’une édition parue aux premières heures du format (pour rappel le lancement commercial du Blu-ray a eu lieu en 2006) qui ne cesse depuis de prouver son aptitude à rendre compte de masters dûment retravaillés ou restaurés. Outre des variantes colorimétriques entre le master de 2008 et celui de 2021, c’est clairement sur le plan du niveau de définition de l’image que le gap est le plus important. Dommage.

Côté son, il n’y aura pas grande chose à redire avec une utilisation très poussée des effets multicanaux, notamment lors des séquences « chocs » sur le plan visuel qui se caractérisent le plus souvent par un montage pour le moins frénétique. À défaut de faire dans la subtilité, cette bande-son fait le job comme on dit en pareille circonstance. Apprécions tout de même cette voix qui s’exprime sur les canaux arrière (2min) ou encore le célèbre thème musical signé Charlie Clouser qui monte en intensité lors du twist final. Tout ceci s’appréciera de préférence sur la VO Dolby Atmos tandis que la version française ne démérite pas puisqu’elle hérite de la même piste VF DTS-HD Master Audio 6.1 que sur le Blu-ray 1080p.

Côté bonus, outre le nouveau documentaire de 60 minutes évoqué précédemment, le Blu-ray 1080p identique à l’édition de 2008 reprend tous les suppléments présents à l’époque pour proposer au final une interactivité tout ce qu’il y a de plus complète.

Les plus

  • Un nouveau master 4K qui claque.
  • Un nouveau documentaire qui a de la gueule.
  • Une interactivité vraiment dense pour un film à « petit budget ».
  • Un boîtier Steelbook, c’est toujours plus classe.
  • Une saga culte…

Les moins

  • … pour ceux qui aiment le « torture porn »
  • Le même Blu-ray 1080p qu’en 2008 dépourvu du nouveau master 4K. Dommage !

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  • Coffret Saw + Spiral : L'héritage de Saw – Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Sortie le : 22 novembre 2021  
Choisissez votre revendeur

  • Packshot absent
Éditeur : Lionsgate
Sortie le : 17 mai 2021  
Choisissez votre revendeur

  • Saw (2004) de James Wan – Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Lionsgate
Sortie le : 11 mai 2021  
Revendeur

Saw – Édition Blu-ray 4K Ultra HD

Résumé : Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d’une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l’un doit absolument tuer l’autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux… Voici l’une des situations imaginées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l’enquête…

Disque 1 : Saw en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD Master Audio 6.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 1h 42min 59s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Game changer : L’héritage de Saw (58min)

Disque 2 : Saw en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en VC-1 1080/24p
  • Langues : Anglais & Français DTS-HD Master Audio 6.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 1h 42min 45s

Bonus (SD et VOSTF) :

  • Commentaire audio de James Wan (réalisateur), Leigh Whannel (scénariste et acteur) et Cary Elwes (acteur)
  • Commentaire audio des producteurs Mark Burg, Gregg Hoffman et Oren Koules (VO)
  • Dissection : Du scénario au tournage (36min 08s)
  • Les autres pièces du puzzle
    • Contre-enquête sur le tueur au puzzle (14min 27s)
    • Le story-board animé (2min 23s)
    • Le court-métrage original de Saw (9min 25s)
    • La galerie d’art (3min 50s)
    • Le vidéo-clip de Fear Factory (2 versions) (6min 53s)
    • Le making of du vidéo-clip (4min 45s)
    • Billy le pantin (2min 18s)
    • Saw en 60 secondes (1min 03s)
  • Bandes-annonces

Captures Blu-ray – Édition Metropolitan 2008
Cliquez pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Captures Blu-ray – Édition Lionsgate 2021 (Master 4K)
Cliquez pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Captures Blu-ray 4K Ultra HD –Édition Metropolitan 2021 (Master 4K)
Cliquez pour les visualiser au format HD natif 3840×2160

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