The Fabelmans (2022) de Steven Spielberg - Blu-ray 4K Ultra HD

The Fabelmans en Blu-ray 4K

Pour le plus grand bonheur de tous les home-cinéphiles du monde entier, les films de Steven Spielberg continuent régulièrement à voir le jour sur support Ultra HD. Et son dernier long-métrage en date ne fait pas exception à la règle. The Fabelmans sort donc dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD techniquement remarquable.

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The Fabelmans - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Universal Pictures France
Sortie le :05 juillet 2023  

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
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Son :
Bonus :

The Fabelmans en Blu-ray 4K Ultra HD

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Testé à partir d’un checkdisc fourni par l’éditeur.

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The Fabelmans (2022) de Steven Spielberg - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

The Fabelmans – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Résumé : Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses soeurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses soeurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.

Disque 1 : The Fabelmans en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 2h 30min 45s

Bonus (Ultra HD et VOSTF) :

  • The Fabelmans : Un voyage intime (11min)
  • Une dynamique familiale (15min 28s)
  • La Création du monde de The Fabelmans (22min 04s)

Disque 2 : The Fabelmans en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 2h 30min 45s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • The Fabelmans : Un voyage intime (11min)
  • Une dynamique familiale (15min 28s)
  • La Création du monde de The Fabelmans (22min 04s)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 89,07 Go
  • Taille du film : 76,21 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 57,31 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 3,6 Mb/s)
  • Maximum CLL (Content Light Level) : 300 nits
  • Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 80 nits
  • VO Dolby Atmos (24-bit) : 3,97 Mb/s
  • VF Dolby Digital Plus 7.1 : 768 Kb/s

« Pour moi ce film était une machine à voyager dans le temps […] Je ne peux pas revivre le passé mais je peux le partager »

Cette déclaration de Steven Spielberg que l’on peut entendre dans les suppléments résume assez bien The Fabelmans, l’histoire d’une famille mais aussi et surtout l’histoire d’une passion. Celle pour le Septième Art que le petit Sammy / Steven n’a eu de cesse de partager avec le plus grand nombre depuis son plus jeune âge. Co-scénariste, Tony Kushner se rappelle avoir posé cette question à Spielberg sur le tournage de Munich (2005) : « À quand remonte ton désir de faire des films ? ». Bingo ! L’idée de The Fabelmans venait alors de voir le jour. De là allait germer un script où, dixit les principaux intéressés, « tout est basé sur des faits et des personnages réels dans la vie de Spielberg », avant de préciser toutefois que « les faits ont été un peu condensés et certains personnages amalgamés ». Quant à la frontière entre fiction et réel, elle est à peu près aussi mouvante que ce plan final où le futur prodige des studios Universal suit les conseils de son idole, John Ford, et se hâte de recadrer la ligne d’horizon afin de rendre son film plus attrayant.

Et qu’importe si l’académie des Oscars a snobé le film (sept nominations et zéro récompense), lui préférant le très surestimé Everything Everywhere All at Once (allez comprendre !) et que le public n’y a que très modérément goûté au cinéma (flop aux États-Unis avec $17M de recettes mais beau succès dans d’autres pays dont la France avec 917 000 entrées), The Fabelmans ne manque effectivement pas d’attrait. À commencer par l’envie de partager avec ses proches et avec le public cet amour pour le Septième Art comme nous l’évoquions dans notre article au moment de la sortie en salles en février dernier.

De haut en bas :

  • Capture Blu-ray
  • Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Une passion communicative qui se retrouve jusque dans cette excellente édition Blu-ray 4K Ultra HD de The Fabelmans. Une parution qui n’était visiblement pas une évidence pour la branche française d’Universal puisqu’au départ seules les éditions DVD et Blu-ray furent annoncées avant que la déclinaison 4K ne viennent s’ajouter à la liste. On aimerait croire, un peu naïvement, que le résultat au box-office hexagonal y est pour quelque chose dans ce revirement de situation et que la salle a encore son mot à dire quant à l’avenir d’un film sur support physique. Mais ceci est une autre histoire. Dans tous les cas, il eut été fort regrettable de se priver d’une telle édition eu égard aux prestations techniques délivrées. Tout d’abord parce que nous sommes ici en présence d’une image au format 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K. Et pas de n’importe quel master 4K puisque, denrée aussi rare que précieuse de nos jours, The Fabelmans a été intégralement shooté sur pelloche, majoritairement en 35mm auxquelles viennent s’ajouter quelques passages en 8mm et 16mm lorsque le jeune Sammy / Steven tourne ses courts-métrages de jeunesse.

En résulte une granulosité argentique de la pellicule d’une infinie délicatesse comme on aime à s’en délecter à la rédac. Dès les premières minutes du film, le résultat est juste splendide avec une copie nickel chrome et un niveau de définition de l’image magnifique depuis l’infiniment petit (ce très gros plan qui capte l’ultime frémissement d’une veine sur le cou de la grand-mère de Sammy à 40min 55s) jusqu’à l’infiniment grand (ce plan large de la voiture familiale qui arrive en Californie avec les collines à perte de vue à l’horizon à 79min 25s), le tout rehaussé par un encodage sans aucun heurt. Et que dire de la photographie du collaborateur attitré de Spielberg depuis La Liste de Schindler, le bien nommé Janusz Kaminski ? Depuis le visage de Sammy qui s’endort illuminé de vert avec l’oscilloscope à côté de son lit (5min) jusqu’à ce couloir du lycée aux casiers vert bouteille et ses nombreux reflets sur le sol (122min) en passant par les deux sœurs de Sammy effrayées dans ce placard plongé dans des teintes orangées (17min), toute la palette chromatique du film est véritablement sublimée par un étalonnage Dolby Vision d’une efficacité redoutable. Sans compter bien sûr ces innombrables plans aux éclairages fusants, marque de fabrique s’il en est de ce directeur de la photographie, à l’image de cette séquence où la mère de Sammy lui offre sa toute première caméra (11min). Il n’y aura guère que les quelques passages tournés en 8mm et 16mm qui se démarqueront un peu avec bien sûr un degré de définition un cran en deçà du reste du film shooté en 35mm mais qui respectent les intentions photographiques originelles. À quoi bon chercher à les sublimer alors que Spielberg et Kaminski se sont précisément évertués à les re-filmer in situ avec du matériel de prises de vue d’époque comme ils nous le rappellent dans les suppléments ?

Bien que The Fabelmans ne soit pas un blockbuster à grand spectacle, sa bande son n’en demeure pas moins d’une incroyable richesse qui ne manque pas de panache lorsque la situation l’y autorise. En atteste cette fameuse scène du train venant percuter une voiture coincée sur les rails (3min) lors de la séance de cinéma de Sous le plus grand chapiteau du monde à laquelle assiste bouche bée le petit Sammy. Si les séquences « à grand spectacle » de ce style sont extrêmement rares au cours d’un récit résolument intimiste, plusieurs passages  n’en tirent pas moins leur épingle du jeu avec une activité multicanaux plus qu’appréciable, comme par exemple cette séquence du Ditch Day sur la plage (106min) que le cinéaste en herbe va capter avec sa toute nouvelle caméra 16mm prêtée pour l’occasion par le paternel de sa copine du moment, ou encore le bal de promo qui suit (113min). Mais sans surprise, ce seront une nouvelle fois les partitions signées John Williams, autre collaborateur attitré de Spielberg depuis Sugarland Express (1974), qui s’illustreront en s’emparant avec une infinie délicatesse de tous les canaux disponibles d’un bout à l’autre du récit. Des qualités acoustiques qui s’entendront avant tout et surtout en VO Dolby Atmos puisque la piste française en Dolby Digital Plus 7.1 offre un rendu certes honorable mais à « quelques » encablures derrière.

Côté bonus, trois suppléments sont proposés qui reviennent respectivement sur le scénario à l’origine du projet, le casting des acteurs et le tournage (décors, costumes, montage, musique, etc.) où l’on apprendra quelques anecdotes sympathiques. Comme par exemple le fait que Rick Carter, production designer, a recréé à l’identique la maison où Spielberg a grandi d’après les souvenirs de ce dernier. Soit in fine un peu moins de 40 minutes dans les coulisses du tournage de The Fabelmans certes sympathiques et qui, à l’image du résultat final à l’écran, fleurent bon la passion pour le Septième Art, mais n’en reste pas moins un peu trop en surface et en retrait des tous meilleurs making of des anciens longs-métrages de sieur Spielberg. À noter pour finir qu’une édition FNAC sous la forme d’un boîtier Digibook propose également un livret d’une trentaine de pages.

Les plus

  • Une magnifique lettre d’amour semi-autobiographique au Septième Art
  • … couchée sur pelloche 35mm sublimée par le rendu 4K
  • … et une bande-son musicale tout aussi remarquable

Les moins

  • …Où l’on aurait juste aimé des bonus un peu plus consistants.

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  • The Fabelmans (2022) de Steven Spielberg - Édition Digibook Spéciale FNAC - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
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Éditeur : Universal Pictures France
Sortie le : 05 juillet 2023  
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2 réflexions sur « The Fabelmans en Blu-ray 4K »

  1. The Fabelmans a été intégralement shooté sur pelloche, ça serait bien d’écrire en Français…

  2. Il est rare que je « descende » un film. Mais, là… Rien, il ne se passe rien, une fadeur, une nullité ! Les séquences succèdent aux séquences et… rien , le vide. A éviter !

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