Galactica : La Bataille de l’espace (1978) de Richard A. Colla - Blu-ray 4K Ultra HD

Galactica : La Bataille de l’espace (1978) – Pilote je vous aime (ou pas)

Choix pour le moins curieux sinon surprenant de la part d’Universal que la sortie de ce Galactica : La Bataille de l’espace en Blu-ray 4K Ultra HD. Mais il faut croire que la petite aura culte qui entoure ce téléfilm pilote et la série qui suivit justifiait pareille décision.

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Galactica : La Bataille de l'espace - Édition 45ème anniversaire - Boîtier SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Universal Pictures France
Sortie le :26 juillet 2023  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’un checkdisc fourni par l’éditeur.

Retrouvez nos captures 4K UltraHD en résolution native 3840 x 2160 pixels au format PNG non compressé sur notre Patreon

Galactica : La Bataille de l’espace (1978) de Richard A. Colla - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Galactica : La Bataille de l’espace – Édition 45ème anniversaire – Boîtier SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Résumé : Après la destruction des colonies humaines par les Cylons, le dernier vaisseau de combat, le Galactica, mène la flotte des survivants à la recherche de la Terre…

Disque 1 : Galactica : La Bataille de l’espace en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10
  • Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS 2.0
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 2h 04min 19s

Bonus :

  • Aucun

Disque 2 : Galactica : La Bataille de l’espace en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS 2.0
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 2h 04min 19s

Bonus :

  • Aucun

Détails techniques :

  • Taille du disque : 61,00 Go
  • Taille du film : 57,54 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 55,84 Mb/s
  • Maximum CLL (Content Light Level) : 1000 nits
  • Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 295 nits
  • VO DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit) : 2,20 Mb/s
  • VO DTS 2.0 (24-bit) : 448 Kb/s

I have a funny feeling about this !

Cette phrase ne vous rappelle rien ? Mais si bien sûr ! À un mot près, il s’agit de la réplique culte entendue dans La Guerre des étoiles (1977) : « I have a bad feeling about this ». Pareille similitude n’a rien d’une coïncidence puisque Galactica : La Bataille de l’espace (1978) qui sert de pilote à la série Galactica (1978 – 1979) que l’on doit au célèbre Glen A. Larson sortira sur les écrans américains 16 mois après le film de George Lucas. Universal ayant investi la coquette somme de $8M dans ce pilote de luxe, la major décida en effet de le sortir en salles afin de rentabiliser un tant soit peu ses dépenses tout en capitalisant sur le triomphe du space opera de sieur Lucas. Et la Fox d’intenter illico un procès à Universal pour plagiat, arguant que Galactica avait copieusement pompé des dizaines d’idées à Star Wars. L’Empire (Universal) contre-attaqua alors, arguant que Star Wars avait pompé son serial Buck Rogers des années 30, source d’inspiration que Lucas n’a par ailleurs jamais niée. Et si cette querelle de clocher hollywoodien se soldera par une fin de non-recevoir, nul besoin d’être grand clerc pour constater les très nombreuses similitudes entre La Guerre des étoiles et Galactica : La Bataille de l’espace. Et de constater qu’une fois n’est pas coutume, la frontière entre plagiat et « je vous pique toutes vos bonnes idées » est pour le moins très fine.

À commencer par le personnage de Starbuck interprété par Dirk Benedict qui deviendra surtout célèbre quelques années plus tard pour son rôle dans L’Agence tous risques (1983 – 1987) : beau gosse, dragueur, cool attitude, pilote chevronné un brin casse-cou. Futé de la part des créateurs d’introduire cet alter ego de Harrison Ford sitôt après la scène d’ouverture du repas des dirigeants des 12 colonies (métaphore à peine voilée de la célèbre Cène annonciatrice de la destruction des 12 colonies). Nous pourrions citer bien d’autres exemples piochés çà et là au gré de cette odyssée spatiale. Mais cette seule entrée en matière de l’un des personnages principaux du pilote et de la future série suffit à illustrer le propos. Et certaines critiques américaines de l’époque d’aller jusqu’à qualifier ce Galactica de « Star Wars du pauvre ». Sans aller jusque-là, il faut bien reconnaître que (re)voir La Guerre des étoiles 45 piges plus tard reste encore et toujours un spectacle fun au possible et visuellement époustouflant, abstraction faite des multiples altérations (aberrations ?) numériques apportées par la suite. En comparaison, (re)voir Galactica : La Bataille de l’espace prête au mieux (involontairement) à sourire au pire donne une furieuse envie de (re)voir au choix Babylon 5 (1993 – 1997) de J. Michael Straczynski ou le reboot ô combien supérieur initié par Ronald D. Moore, Battlestar Galactica (2003 – 2007). Soit deux des plus beaux joyaux de l’histoire en matière de séries télés.

Certains n’auront pas manqué de constater qu’une partie des informations ci-dessus proviennent directement de la page Wikipedia consacrée à Galactica : La Bataille de l’espace. Et pour cause, cette édition Blu-ray 4K ne propose strictement aucun supplément : pas la moindre interview, documentaire rétrospectif, pas même la plus petite bande-annonce. Le désert intégral ! Comme le disait un autre monument de SF bien connu : « Dans l’espace, personne ne vous entendra crier ». Signalons pour la bonne bouche que pour les besoins de ce test, Universal nous a fait parvenir uniquement un checkdic 4K en nous précisant que le disque Blu-ray présent au sein de cette édition combo était stricto sensu identique à celui sorti en 2015.

De haut en bas :

  • Capture Blu-ray
  • Capture Blu-ray 4K Ultra HD

J’adore quand un plan se déroule sans accroc !

Ce qui nous conduit tout naturellement au pendant technique de la chose. Nous sommes ici en présence d’une image au format 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10. Quant à connaître la nature exacte du master utilisé, le communiqué de presse officiel anglo saxon ne le mentionne point. S’agit-il d’un master 4K ? Tiré du négatif original ? Mystère. Ce que nous avons toutefois pu constater, c’est que bien que très proche de prime abord, les masters utilisés pour le Blu-ray de 2015 et pour le Blu-ray 4K de 2023 semblent être différents. En atteste ce plan où le commandant Adama (de dos) est en pleine discussion avec l’un des dirigeants des 12 colonies. Notez bien le défaut de copie dans la chevelure d’Adama, absent de l’image Blu-ray tandis que dans le même temps, le niveau de définition apparaît bien supérieur en Blu-ray 4K (cf. le visage et la chevelure de son interlocuteur).

Tout porterait donc à croire qu’un nouveau master (4K ?) a été élaboré pour cette édition Blu-ray 4K. Exceptions faites des quelques petites scories qui apparaissent çà et là, la copie est globalement magnifique et le niveau de définition est bel et bien au rendez-vous. Alors certes, les différents trucages (optiques) passent plus ou moins bien le cap de l’upgrade Ultra HD tandis que certaines scènes bien spécifiques laissent apparaître une définition plus aléatoire (cf. cette discussion dans le hangar de décollage entre Tigh et Adama à la 91ème minute). Mais dans l’ensemble, de tels passages ne nuisent pas trop au plaisir de visionnage. La plus grande valeur ajoutée de l’image Ultra HD sera à chercher du côté de l’étalonnage HDR. Et pour cause, nombreuses sont les séquences à avoir recours à des filtres colorimétriques très prononcées : rouge (le hangar et le poste de commandement), vert (Starbuck et Apollo dans la salle des machines à la 41ème minute), les milles et une couleurs du casino sur Carillon (74ème minute), sans oublier bien sûr le bleu étincelant des Cylons.

Côté son, les mêmes pistes que le Blu-ray sont à nouveau de la partie. Dès la musique du générique d’ouverture la VO DTS-HD Master Audio 5.1 fait preuve d’une belle amplitude tandis que les différents combats spatiaux ou encore toute la séquence finale sur Carillon et ses tirs de pistolets lasers font leur petit effet. Mais ne vous attendez pas pour autant à une débauche d’effets multicanaux digne de la bande-son d’un certain… Star Wars (on y revient). Sans surprise, la VF DTS 2.0 offre un rendu nettement plus étriqué tandis que certains passages bien spécifiques laissent entendre des bruitages presque « incommodants » : cf. ce bruit de fond du vaisseau lors de la conversation entre Tigh et Adama (91min) ou encore lors de la réunion du conseil (96min) qui prend la forme d’un bruit beaucoup plus sourd et prédominant en VF.

En définitive, si vous êtes un fan de la série des années 70 alors ce Blu-ray 4K de Galactica : La Bataille de l’espace est fait pour vous eu égard au bond en avant de la qualité de l’image, le tout au sein d’un boîtier Steelbook qui a plutôt fière allure. Les autres patienteront bien sagement jusqu’à une réédition mono-disque ou bien jusqu’à une hypothétique sortie en 4K du pilote du reboot, Battlestar Galactica, artistiquement bien supérieur.

Les plus

  • Une qualité d’image très satisfaisante.
  • Un boîtier Steelbook, plutôt bien vu pour coller à l’esprit « métallique » des Cylons.

Les moins

  • Zéro bonus.

3 réflexions sur « Galactica : La Bataille de l’espace (1978) – Pilote je vous aime (ou pas) »

  1. Bonjour , interréssé à l’idée d’acheté ce film en 4K , vos commentaires et précisions sur ce film me sont bien utile pour me décidé d’acheté ce film , merci

  2. Les disques du boîtier steelbook ne sont pas sérigraphiés du titre du film “Battlestar Galactica” contrairement au visuel annoncé.
    Est-ce une erreur ?

  3. Comme indiqué en début d’article, l’éditeur nous a transmis des checkdics, i.e. des disques destinés à la presse non sérigraphiés (dont le contenu est toutefois 100% identique aux disques mis en vente dans le commerce).
    Ce que vous mentionnez n’est sûrement pas une erreur.
    La meilleure explication est que les disques mis en vente dans le commerce sont pressés pour l’international.
    Et comme la maison-mère d’Universal est à basée à Hollywood (comme toutes les autres majors américaines), c’est le titre original anglais qui est indiqué sur les disques.
    La logistique à mettre en place serait beaucoup trop « lourde » s’il fallait presser / sérigraphier les disques avec une localisation pour chaque pays.

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