Souviens-toi... l’été dernier 2 (1998) de Danny Cannon - Blu-ray 4K Ultra HD

Souviens-toi… l’été dernier 2

Un an après le premier opus, c’est donc au tour de Souviens-toi… l’été dernier 2 de débarquer dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD techniquement très réussie… Une bonne excuse pour (re)voir la toute jeune Jennifer Love Hewitt en débardeur moulant ?

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Souviens-toi... l'été dernier 2 - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Sony Pictures
Sortie le :01 novembre 2023  

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
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Son :
Bonus :

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’une édition définitive fournie par l’éditeur.

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Souviens-toi... l’été dernier 2 (1998) de Danny Cannon - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Souviens-toi… l’été dernier 2 – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Synopsis : Un an après la terrible vengeance du tueur au crochet, Julie accepte de partir aux Bahamas avec son amie Karla, son petit-amir Tyrell et Will, qu’elle ne semble laisser indifférent. À leur arrivée, ils réalisent qu’ils sont seuls dans l’hôtel. C’est alors que les premiers événements étranges surviennent…

Disque 1 : Souviens-toi… l’été dernier 2 en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Anglais & Français DTS-HD Master Audio 5.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 1h 40min 33s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Commentaire audio du réalisateur
  • Interview avec Muse Watson (12min)

Disque 2 : Souviens-toi… l’été dernier 2 en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais & Français Dolby TrueHD 5.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 1h 40min 34s

Bonus (SD et VOSTF) :

  • Making of (5min 40s)
  • Clip How Do I Deal – Jennifer Love Hewitt (3min 30s, VO)
  • Bande-annonce (2min 06s)
  • Bandes-annonces (HD)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 55,60 Go
  • Taille du film : 53,37 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 48,82 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 2,04 Mb/s)
  • Maximum CLL (Content Light Level) : 1166 nits
  • Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 490 nits
  • VO Dolby Atmos (16-bit) : 5,37 Mb/s
  • VO DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit) : 2,40 Mb/s
  • VF DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit) : 2,27 Mb/s

Soyons honnête cinq minutes, revoir Scream (1996) un quart de siècle plus tard revêt toujours un certain plaisir cinéphilique que l’on doit tout d’abord au scénario roublard façon whodunit signé Kevin Williamson, illustre inconnu à l’époque qui a bien roulé sa bosse depuis, mais aussi et surtout à la maitrise du cinéma d’horreur / épouvante de Wes Craven précédée d’une bien belle filmo en la matière. Alors que revoir Souviens-toi… l’été dernier (1997) démontre, si besoin était, combien cette copie de l’original a quelque peu perdu de sa superbe, si tant est qu’il en avait déjà à l’époque. Compte tenu du joli carton de Scream ($14M de budget / $173M de recettes mondiales / 2,2M d’entrées France) qui avait sinon relancé à tout le moins démocratisé le slasher pour ados, comment résister à la tentation de s’engouffrer dans la brèche ? Et le même Kevin de pondre alors une (appelons-là ainsi) « photocopie » :  remplacer la longue toge noire, le masque difforme et le couteau de boucher du tueur de Scream par un ciré et un crochet de boucher et vous obtenez Souviens-toi… l’été dernier. Et puisque le réalisateur, Jim Gillespie, est un illustre inconnu, et qu’il s’agit d’un film « Par le scénariste de Scream » comme indiqué en gros sur l’affiche, le public répondit présent sans toutefois atteindre les chiffres de son illustre prédécesseur : $17M de budget / $125M de recettes mondiales / 1,1M d’entrées France.

Des scores plus que satisfaisants pour entreprendre un Souviens-toi… l’été dernier 2 (1998) confié aux « bons soins » de Danny Cannon, réalisateur à qui l’on devait Judge Dredd (1995) avec Stallone, et d’un certain Trey Callaway au scénario, mais qui cette fois-ci se cassera les dents au box-office (sauf en France) : $65M de budget / $40M de recettes mondiales / 1,1M d’entrées France. Le public de l’époque avait-il déjà compris combien le n°1 était une pâle copie de Scream et n’avait pas souhaité rempiler ? Dans le même temps Scream 2 (1997), toujours scénarisé par Kevin et réalisé par Wes, continuait de cartonner : $24M de budget / $172M de recettes mondiales / 2,1M d’entrées France. La perspective de retrouver Jennifer-Love Hewitt (déjà au générique du n°1 aux côtés d’une certaine Sarah Michelle Gellar), tantôt en bikini, tantôt en débardeur moulant afin de bien mettre ses formes en valeur, confrontée au même tueur sanguinaire avec les traumas psychologiques qui en découlent, pouvait paraître une proposition aguichante sur le papier (jusqu’à l’affiche qui met bien en avant les formes de la demoiselle), cela ne suffit pas pour autant à en faire un bon slasher. Au mieux un petit film pour ados en rut qui, dix ans plus tôt, aurait sans doute atterri directement en VHS au vidéoclub du coin sans passer par la case « sortie ciné ». L’avantage aujourd’hui avec le DVD / Blu-ray / Blu-ray 4K, c’est que l’on peut sauter les chapitres (soit en gros les 45 premières minutes qui ne servent ni plus ni moins qu’à conduire tout ce petit monde sur une île qui va se retrouver coupée de tout en pleine tempête) pour arriver directement à la seconde moitié du film, la plus « croustillante », où le tueur va zigouiller un par un tous les protagonistes.

L’excellente idée de cette édition Blu-ray 4K Ultra HD de Souviens-toi… l’été dernier 2 est d’ailleurs d’avoir concocté une toute nouvelle interview de Muse Watson, l’acteur qui interprète le tueur dans les deux films. Le bonhomme se remémore un tournage très plaisant au Mexique, ne manque pas d’humour pour évoquer quelques anecdotes (notamment des blagues entre Jennifer-Love Hewitt et lui), se dit honoré s’il laisse une trace dans l’histoire des tueurs mythiques du Septième Art, tout en se gardant bien de porter un jugement sur la qualité des deux films. Un second bonus est également de la partie sur cette édition : un commentaire audio de Danny Cannon pas forcément déplaisant à écouter bien qu’un peu décousu. À sa décharge, le réalisateur précise qu’il n’a pas revu le film depuis 24 ans. Deux bonus présents sur la galette 4K qui sont en tous les cas bien plus intéressants que le petit making of promo et le vidéoclip de Jennifer Love-Hewitt que l’on trouve sur la galette Blu-ray.

Sur le plan technique, Sony a comme très souvent excellemment bien fait son boulot. À commencer par une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un nouveau master 4K issu du négatif original 35mm, le tout approuvé par le réalisateur Danny Cannon dixit le communiqué de presse anglo-saxon. C’est le jour et la nuit entre le Blu-ray datant de 2008 que l’on retrouve d’ailleurs au sein de cette édition combo 4K + Blu-ray et le Blu-ray 4K. Le master est nickel, la définition au top, le grain au rendez-vous et les couleurs retrouvent leur superbe grâce au nouvel étalonnage HDR Dolby Vision. Aussi bien au cours de la première moitié du film avec des teintes très chaudes qu’au cours de la seconde moitié, à partir de la 52ème minute lorsque démarre la tempête. Bien que plongées dans une obscurité plus ou moins prononcée, les 40 minutes qui suivent n’en présentent pas moins une parfaite lisibilité grâce à une excellente gestion des contrastes et de la saturation. Tout juste pourra-t-on tiquer sur certains (gros) plans où les visages revêtissent un aspect numérique pour le moins étrange. Côté son, si les pistes VO et VF DTS-HD Master Audio 5.1 (TrueHD 5.1 sur le blu-ray) font déjà leur petit effet, la piste la plus impressionnante de toutes est à mettre au crédit de la VO Dolby Atmos qui s’en donne à cœur joie avec ses musiques angoissantes, ses jump-scares à répétition et surtout sa tempête qui sollicitent quasiment toutes les voies non-stop au cours de la seconde moitié. Tout ceci n’est pas forcément d’une grande subtilité et la puissance décuplée de la piste Atmos en fait vraiment des caisses mais le résultat est acoustiquement en phase avec le film.

Les plus

  • Des prestations audio-vidéo top niveau.
  • Deux nouveaux bonus pas inintéressants.
  • Jennifer Love Hewitt en débardeur moullant (ben oui, c’est un « plus » ça non ?).

Les moins

  • Le même Blu-ray qu’en 2008 avec de facto une image non restaurée.

De haut en bas :

  • Blu-ray – Édition 2008
  • Blu-ray 4K UltraHD – Édition 2023 (Master 4K)

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