Saw X (2023) de Kevin Greutert - Blu-ray 4K Ultra HD

Saw X : John 4Kramer

Vous reprendrez bien un peu de Saw en Ultra HD ? Ça tombe bien car Metropolitan persiste et signe avec le dixième opus de la saga et le quatrième disponible sur le support, Saw X que ça s’appelle, dans une édition Blu-ray 4K tout ce qu’il y a de plus recommandable.

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.

Saw X - Édition SteelBook Limitée - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Metropolitan Vidéo
Sortie le :29 février 2024  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir de checkdiscs fournis par l’éditeur.

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Saw X (2023) de Kevin Greutert - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Saw X – Édition SteelBook Limitée – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Synopsis : John Kramer, le tueur au puzzle, est de retour dans le volet le plus perturbant de la franchise SaW. Les événements se situent entre SaW I et II, on y retrouve un John, malade et désespéré, qui se rend au Mexique afin de subir une opération expérimentale capable de guérir son cancer, mais il découvre que tout ceci n’est qu’une escroquerie visant des malades vulnérables et affligés. Animé d’un nouveau but, le célèbre tueur en série retourne à son œuvre, et va prendre sa revanche sur ces escrocs dans un terrible « jeu » dont il a le secret, à travers des pièges toujours plus machiavéliques et ingénieux les uns que les autres.

Disque 1 : Saw X en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10
  • Langues : Anglais & Français Dolby Atmos, Français audiodescription DTS 2.0
  • Sous-titres : Français, Français pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 58min 29s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Commentaire audio du réalisateur Kevin Greutert, du directeur de la photographie Nick Matthews et du production designer Anthony Stabley
  • Rewakening – Le making of (95min 44s)
  • Croquis à l’appui (33min 56s)
  • Tester les pièges (17min 29s)
  • Scènes coupées (36min 55s)
  • Bande-annonce (2min 31s, VF)

Disque 2 : Saw X en Blu-ray

  • Spécifications techniques :
  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais & Français Dolby Atmos, Français audiodescription DTS 2.0
  • Sous-titres : Français, Français pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 58min 29s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Commentaire audio du réalisateur Kevin Greutert, du directeur de la photographie Nick Matthews et du production designer Anthony Stabley
  • Rewakening – Le making of (95min 44s)
  • Croquis à l’appui (33min 56s)
  • Tester les pièges (17min 29s)
  • Scènes coupées (36min 55s)
  • Bande-annonce (2min 31s, VF)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 92,99 Go
  • Taille du film : 80,14 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 77,13 Mb/s
  • Maximum CLL (Content Light Level) : 650 nits
  • Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 120 nits
  • VO Dolby Atmos (24-bit) : 4,55 Mb/s
  • VF Dolby Atmos (24-bit) : 4,60 Mb/s

Vingt ans et encore toutes ses dents serait-on tenté de dire. Car pour un type censé être mort depuis des années, le fameux Jigsaw (« le tueur au puzzle » en français) aka John Kramer fait encore beaucoup parler de lui. C’est ça, la magie du cinéma et in extenso de cette franchise qui semble une source d’inspiration intarissable pour les producteurs / scénaristes. Après tout, ils auraient tort de se priver puisqu’à deux exceptions près – Saw VI (2009) et Spiral (2021) – qui ont (un peu) moins bien marché au box-office, tous les autres opus ont engrangé un gros paquet de biffetons pour des budgets qui dépassaient rarement la barre des $10M. À date, les dix opus ont ainsi rapporté plus de 1,1 milliards de dollars au box-office mondial (entre $100M et $170M par film) et 5,4 millions d’entrées en France (entre 500 000 et 800 000 entrées par film). Ne jouez pas les étonnés ! Si vous êtes en train de lire cette feuille de choux, c’est que la saga vous intéresse un peu / beaucoup (rayez la mention inutile). Et nous aussi à la rédac par la même occasion (on ne donnera pas de nom mais c’est surtout Didier le fan inconditionnel de cette saga au long cours).

Chiffres en millions de dollars.
Box-Office France en millions d’entrées.
Sources : CBO Box Office, Box Office Mojo, IMDB

Ce dixième opus n’est d’ailleurs pas le plus inintéressant du lot, notamment au cours de sa première demi-heure où l’on découvre un John Kramer à l’article de la mort, presque touchant alors qu’il se raccroche à cet ultime espoir d’un traitement miraculeux contre le cancer qui le ronge. Sauf que de traitement, il n’y a point. Ce fameux remède miracle était en réalité une escroquerie visant les malades en phase terminale afin de leur soutirer un gros paquet de fric. « Monumentale erreur ! » (comme dirait Schwarzy dans Last Action Hero) que d’avoir voulu rouler dans la farine le célèbre Jigsaw. Et c’est donc parti pour les 90 minutes restantes de pièges toujours plus retors et bien sanglants alors que John réunit tous ces arnaqueurs dans la même pièce pour leur donner une bonne leçon. Tel est pris qui croyait prendre. Au petit jeu du plus malin, John Kramer est plutôt doué et ce jusqu’au twist final (mais aussi au cours de la séquence post-générique). Classique et efficace pourrait-on dire en guise de conclusion. Une petite précision tout de même : nous avons pris soin dans notre galerie de captures de ne point trop spoiler les différents pièges bien sadiques concoctés dans ce Saw X histoire de vous laisser les découvrir par vous-mêmes.

D’autant plus que sur le plan technique cette édition Blu-ray 4K de Saw X est un véritable délice. Et pour cause, tournage numérique oblige (à l’aide de caméras Sony CineAlta Venice pour ceux que l’information intéresserait), nous sommes ici en présence d’une image au format 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10 à partir d’un master 4K. Le making of nous rappelle d’ailleurs que les six premiers opus furent shootés sur pelloche tandis que tous suivants l’ont été en numérique, le grain quant à lui ayant été rajouté en post-production tandis que les couleurs s’inspirent des premiers films. C’est d’ailleurs un véritable festival colorimétrique avec des séquences baignant tantôt dans le vert, le bleu, le rouge, le jaune, le tout renforcé par l’étalonnage HDR10. Si l’on y ajoute une définition et un encodage aux petits oignons, nous sommes bel et bien ici en présence d’un rendu vidéo top niveau. Même refrain côté son avec des pistes VO et VF Dolby Atmos qui, sitôt franchie la première demi-heure relativement calme, laissent place à une utilisation très soutenue et en puissance de tous les canaux disponibles, à défaut de faire dans la finesse. Bien que proposée elle-aussi en Dolby Atmos, la VF nous a semblé légèrement en retrait : moins puissante et avec des effets moins prononcés.

Côté bonus, c’est Byzance avec une grosse demi-heure de scènes coupées, une autre de décryptage spécifique de certaines séquences en compagnie du réalisateur / monteur du film Kevin Greutert (déjà aux manettes des épisodes VI et VII), un focus spécifique sur la conception des pièges tout en s’assurant qu’ils fonctionnent bien, sans oublier un making of très consistant de plus de 90 minutes qui revient sur les grands pans de la production : origine du projet, casting, tournage au Mexique, musique, etc. Une interactivité plutôt maousse et pas inintéressante là encore, complétée par un commentaire audio lui aussi assez fourni en compagnie du réalisateur, du directeur de la photographie et du production designer mais hélas dépourvu de sous-titres. Interrogé à ce sujet, l’éditeur nous a indiqué qu’il s’agit là du bonus le moins regardé et qu’à ce titre, l’investissement dans une retranscription, une traduction puis un sous-titrage ne se justifie guère. Un argument qui n’a rien de très surprenant (après tout d’autres éditeurs ne sous-titrent plus de tels bonus depuis plus de 25 ans, suivez notre regard !) mais au moins, le commentaire est bel et bien présent sur l’édition française, même s’il sera à réservé aux anglophones.

Les plus

  • Des prestations audio-vidéo top niveau.
  • Une VF Dolby Atmos. Si si c’est possible !
  • Un boîtier Steelbook, c’est toujours plus classe.
  • Des bonus nombreux et de qualité sur un film récent. Si si, c’est possible aussi !

Les moins

  • Le commentaire audio en VO.

De haut en bas :

  • Blu-ray
  • Blu-ray 4K UltraHD

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