Coffret Artus Films Damiano Damiani - Image une test Blu-ray

Damiano Damiani à l’honneur chez Artus Films

Le réalisateur italien Damiano Damiani semble peu à peu occuper la place qui doit être la sienne au sein de l’histoire du cinéma. Pour la faire courte, peu ou personne ne mentionnait son nom dans les années 90. Jusqu’à Jean A. Gili, le longtemps et seul véritable spécialiste du cinéma transalpin en France, qui ne le citait même pas dans son livre Le cinéma italien publié aux Editions de La Martinière en 1996 (réédité en 2011). C’est que voilà un cinéaste qui s’est tout à la fois inscrit en conformité avec les modes cinématographiques italiennes du moment (western, Poliziottesco, polar social, série TV… mais pas un seul giallo) avec les succès publics qui vont bien tout en distillant sa propre musique film après film. Le cinéaste contrebandier par excellence en quelque sorte expliquant par la même que son travail passait spontanément inaperçu des exégètes et autres cinéphiles savants le reléguant de fait au sein du cinéma d’exploitation qui n’avait pas le vent en poupe à cette époque.

Justice . Politique . Corruption - La Trilogie de Damiano Damiani : Nous sommes tous en liberté provisoire + Comment tuer un juge + Goodbye & Amen

Éditeur :Artus Films
Sortie le :02 mai 2023  
Catégorie :Coffret

Damiano DamianiDamiano Damiani

Cet exil somme toute injuste semble prendre fin progressivement depuis le début des années 2000 jusqu’à la Cinémathèque française qui a consacré une belle rétrospective de l’ensemble des films du cinéaste en mai 2022. Manque maintenant un bouquin ou deux en français consacrés au bonhomme alors que du côté de la vidéo c’est certes un peu mieux mais pas ultra folichon non plus. Surtout si l’on se penche du côté du support Blu-ray où le choix se comptait avant la parution de ce coffret sur les doigts d’une seule main.

Les Femmes des autres (1962) est ainsi disponible depuis novembre 2017 chez SNC après un passage au cinéma la même année en version restaurée. Jean A. Gili, au sein du dossier de presse accompagnant la ressortie du film, précise que voilà un film qui « arrive à point nommé pour revenir sur une figure un peu négligée sinon oubliée. ». Comme quoi. Jean-François Rauger, responsable de la programmation à la Cinémathèque, le décrit comme une « version désabusée des Vitelloni de Fellini ». Il y a pire comme clin d’œil. Quoi qu’il en soit une belle découverte et peut-être la meilleure des introductions au cinéma de Damiano Damiani.

El Chuncho est quant à lui un western emblématique du cinéma italien que Damiano Damiani réalise en 1965. Il s’inscrit dans la veine de ce que l’on a appelé les « westerns Zapata » centrés sur la Révolution mexicaine au sous-texte politique très marqué à gauche. Le plus connu étant Il était une fois la révolution que Sergio Leone accouchera un peu dans la douleur en 1971 et qui sera sa dernière incursion dans le genre. Le film est disponible chez Carlotta depuis 2021 dans une version intégrale restaurée.

La Mafia fait la loi est le film qui vient juste après dans la filmo de Damiano Damiani. Il inaugure un cycle qui portera le cinéaste durant à peu près toute une décennie (celle des années 70) où il se plongera sans fard dans les arcanes politiques et sociétales de son pays. Il lui permet aussi d’initier une collaboration avec l’acteur mythique Franco Nero qui s’étalera sur 4 films. Franco Nero qui a plus de 80 ans était à l’affiche de L’Exorciste du Vatican sorti le 10 mai 2023 où il interprétait le rôle du Pape. Tout simplement. La Mafia fait la loi est disponible chez StudioCanal au sein de la collection Make My Day depuis 2019.

Le dernier Blu-ray jusqu’ici disponible dans les bacs de l’hexagone nous transporte dans les années 80 alors que le cinéma italien décline déjà à l’instar de la carrière de Damiano Damiani qui a bien du mal à continuer d’attirer les spectateurs dans les salles de cinéma. Amityville 2 : Le Possédé emmène le cinéaste aux États-Unis. Il s’agissait de mettre en boîte une préquelle à Amityville : La Maison du diable (1979) de Stuart Rosenberg, film qui avait défrayé la chronique en avançant s’être inspiré d’une histoire véridique d’une famille traumatisée par une maison hantée. L’éditeur Bach Films le propose en Blu-ray depuis 2020 mais ne nous en demandez pas plus car on n’a jamais eu la galette entre les mains. Quant au film en lui-même, il mérite assurément le détour même s’il est clairement une œuvre de commande (produit par Dino De Laurentiis) iconoclaste tant le réalisateur italien s’amuse avec les codes du genre en y intégrant sa vison de la famille déstructurée et une société pas beaucoup mieux lotie. Assurément le meilleur film de la (longue) série Amityville.

Ce qui fait, si l’on compte bien, quatre éditions Blu-ray. Le coffret récemment édité par Artus Films vient quasiment à lui tout seul multiplier par deux ce chiffre famélique au regard d’une filmographie comptant près de 30 long-métrages de cinéma, deux téléfilms et la première saison de La Mafia, une série télévisée devenue culte en Italie. Détaillons du coup, si vous le voulez bien, les trois films proposés au sein de ce coffret.

Nous sommes tous en liberté provisoire / Comment tuer un juge / Goodbye & Amen ont tous été réalisés durant les années 70. Une décennie phare dans la production cinématographique italienne et assurément dans la carrière de Damiano Damiani. Sans vouloir essayer de les faire absolument entrer dans des mêmes cases, il est évident que voilà trois films qui déclinent une critique acerbe de la société italienne de l’époque. C’est le fameux retour de bâton des années de prospérité anarchiques où tout le monde ne s’est pas enrichi à la même vitesse accentuant de facto les inégalités sociales. Comme l’indique fort justement le sous-titre de ce coffret les trois thématiques abordées sont la justice, la politique et la corruption. En fait les trois à la fois pour chacun des films. Ce qui augure d’une sacrée ambition narrative. C’est d’ailleurs ce qui frappe d’emblée lors de leur découverte.

Nous sommes tous en liberté provisoire - AfficheAu cinéma le 3 janvier 1973

Ainsi Nous sommes tous en liberté provisoire narre l’incarcération d’un jeune architecte au succès non démenti accusé d’avoir provoqué un accident en état d’ivresse ayant causé la mort d’un piéton. Le voici partageant une cellule avec sept détenus au passé plus que trouble dans l’attente de son jugement. À l’évidence sa place n’est pas ici mais Damiani l’utilise à dessein pour en faire le miroir à peine déformé de la société italienne. C’est pour ainsi dire la première fois qu’un film aborde l’univers carcéral sous cet angle. En France, Le Trou, que Jacques Becker réalise en 1960, montrait lui aussi l’univers de la prison d’une manière quasi naturaliste, mais aucun des détenus n’étaient là par hasard et tous purgeaient une peine énoncée à l’issue d’un procès. Avec Nous sommes tous en liberté provisoire Damiano Damiani s’ingénie en fait à ce que le spectateur n’ait aucun mal à se mettre à la place du personnage principal interprété par un Franco Nero au sommet de son art. Un procédé au passage pour lequel le showrunner Tom Fontana ne manquera pas de s’en souvenir pour écrire sa mythique série OZ. Le titre français qui pour une fois tape plus dans le mille que le titre italien (L’istruttoria è chiusa dimentich) résume parfaitement la moralité du film. Nous vivons tous en prison et comme notre architecte, nous avons pour la plupart décidé de tourner la tête et regarder ailleurs par égoïsme, lâcheté, cupidité etc etc…

Comment tuer un juge - Affiche italienneInédit à Paris / Distribué en Province (Sud-Est) le 5 octobre 1977

Deux films plus tard Damiano Damiani réalise en 1974 Comment tuer un juge où il retrouve Franco Nero qui joue cette fois-ci le rôle d’un cinéaste venant de sortir un film à charge contre la magistrature l’accusant de bien trop fricoter avec la mafia. Le procureur de la République se sentant particulièrement visé invite le cinéaste dans sa demeure à l’occasion d’une soirée où tout le gratin politique de la ville ainsi que la pègre locale sont présents. Le cinéaste est témoin alors de manœuvres d’intimidation à l’encontre du procureur que l’on retrouve assassiné le lendemain matin. Se sentant en partie responsable, Solaris (c’est le nom de notre cinéaste) mène son enquête qui va le mener en de multiples fausses pistes et une conclusion aussi peu politique que retorse. C’est d’ailleurs celle-ci qui donne un petit goût d’inachevé au film. Ou alors c’est que Damiani a joué le jeu jusqu’au bout à l’image de ces journalistes de gauche et anti système (entendre par là anticorruption et tutti quanti) totalement dépités par les révélations finales. Quoi qu’il en soit, Comment tuer un juge se permet une description au vitriol des relations entre la presse et le pouvoir ainsi qu’un portrait de femme aussi cinglant que profond délivré avec force par une Françoise Fabian magnifiquement tourmentée.

Goodbye & Amen - AfficheInédit à Paris / Distribué en Province (Alsace) le 19 octobre 1983

Le troisième film de ce coffret a été réalisé par Damiano Damiani en 1978. Goodbye & Amen semble vouloir prendre de la hauteur en s’accaparant le genre du film d’espionnage pour le diluer à la sauce italienne et particulièrement romaine. Alors qu’une équipe de la CIA basée dans la capitale italienne met la dernière main à un putsch censé renverser le président d’un pays africain, la ville est soudain la cible d’un sniper ayant déjà tué deux personnes depuis le balcon d’un luxueux hôtel. Problème supplémentaire, l’homme en question est américain et un fonctionnaire de l’Ambassade américaine. Par prendre de la hauteur on veut dire que Damiani ne veut plus s’arrêter à la politique intérieur et la corruption induite d’une société malade mais veut élargir son regard à quelque chose de plus international. En cette fin des années 70, la mondialisation n’est plus un concept, les États-Unis sont tout puissants tout comme les films d’espionnage à la sauce James Bond. Pour autant et a l’instar de Comment tuer un juge, Damiani désarçonne une nouvelle fois tout son monde puisque le film débute en un classique film d’espionnage pour bifurquer en un thriller policier plutôt burné où il est question de maîtriser le sniper ayant kidnappé un couple illégitime (où l’on retrouve une nouvelle fois Claudia Cardinale) puis revient dans les pénates de la CIA qui vient empiéter sur les plates-bandes de la police pour finir par mélanger les deux actions en une conclusion alambiquée mais qui tient étonnamment la route. Au final ce Poliziotesco tient en haleine bien aidé par la personnalité de son sniper interprété par l’inquiétant John Steiner que l’on retrouve après son rôle de prisonnier azimuté dans Nous sommes tous en liberté provisoire. Damiani insuffle une mise en scène nerveuse où Rome, personnage central du film, est montrée telle une cité rétrofuturiste et cosmopolite fascinante.

Packshot ouvert coffret Damiano Damiani

Trois films donc qui offrent un panorama plus qu’excitant du talent de Damiano Damiani. Trois films présentés dans des copies restaurées 2K permettant de découvrir des masters immaculés bien qu’un peu trop dégrainés à notre goût (à l’exception notable de Nous sommes tous en liberté provisoire qui présente en la matière un rendu beaucoup plus organique). Mais comme nous n’avons jamais vu ces films au cinéma et que notre souvenir de primo visionnage remonte à la VHS, nous n’avons donc aucune espèce de comparaison pertinente à avancer et in fine aucune espèce de preuve à affirmer que ces films devaient forcément présenter du grain pelloche. Ceci étant dit, la présence d’un grain pellicule nous semble couler de source surtout pour des films datant des années 70. C’est l’évidence même. Au-delà de ce constat, on est tout de même face à du bon boulot avec des contrastes bien présents, une définition à l’avenant et une photo semblant respecter une colorimétrie finalement assez chaude. Nous sommes tous en liberté provisoire présente une particularité supplémentaire. Le film se situant quasi exclusivement en intérieur (à l’exception de la révolte des prisonniers finalement douchés aux lances à incendie depuis les murs de la prison), les couleurs sont moins vives sans que pour autant la photo propose un ensemble plus terne preuve s’il en est d’un véritable travail lors du tournage pour faire en sorte que chaque plan soit éclairé pleine balle. Un constat qui tombe bien entendu à l’eau lors de la tragique séquence finale qui se situe de nuit. Là aussi l’encodage s’en sort à merveille pour laisser voir ce qu’il faut de l’action.

Les trois films ne proposent que la version italienne en DTS HD-MA mono 2.0. Les VF doivent exister au moins pour Nous sommes tous en liberté provisoire qui est le seul film des trois à avoir été distribué dans les salles françaises. On imagine toutefois que pour mettre la main dessus cela ne doit pas être une mince affaire au regard du pedigree des films considérés à l’époque comme de vulgaires films d’exploitation. Quoi qu’il en soit, les versions italiennes sont parfaites de dynamisme et de clarté. Rien à leur reprocher. On sera plus circonspect devant les sous-titres qui ne sont pas avares en coquilles ou omissions de mots. Des scories que l’on retrouve au demeurant au sein du livret écrit par un Emmanuel Le Gagne au style inspiré. Son propos est de revenir sur l’intégralité de la filmo de Damiano Damiani en l’ordonnançant par thèmes et/ou grandes inspirations. Le plus appréciable est que vous soyez ou non spécialiste et/ou fan du cinéaste, son texte ne mettra personne sur le bord de la route. Il donne au contraire envie de tout (re)voir. Nous nous sommes d’ailleurs permis d’y reprendre quelques idées pour notre première partie.

Last but not least, Artus s’est fendu de bonus vidéo présents en guise de prolongation pour chaque film. On a ainsi une présentation systématique et assez fouillée de Curd Ridel dont le métier est auteur de bande dessinée humoristique dixit sa fiche Wiki. Il faut croire qu’il est donc aussi passionné de cinéma. Si son phrasé est mécanique et peut finir par lasser, il n’en demeure pas moins qu’il donne moult infos sur le film et surtout sur les castings. C’est ainsi grâce à lui que l’on a appris que l’acteur John Steiner, anglais de naissance, s’est reconverti dans les années 90 en agent immobilier en Californie avant de mourir en 2022 dans un accident de voiture.  L’autre notule est un entretien certainement fleuve datant de 2023 avec Antonio Siciliano, le monteur de quasi tous les films de Damiani. Chaque film bénéficie d’un montage différent. L’occasion de nous dire toute son admiration pour le réalisateur, de revenir sur sa façon de travailler avec lui ou encore de commenter plus précisément une séquence en pointant du doigts des incohérences déjà repérés à l’époque. Sur Nous sommes tous en liberté provisoire, Antonio Siciliano est associé avec l’assistant réal Enrique Bergier et l’acteur Corrado Solari (personnage de Crotta). Tout se regarde avec intérêt pour ne pas dire avec gourmandise.

Histoire d’être complet, précisions que Carlotta ressort au cinéma Seule contre la mafia (1970) ce 26 juillet 2023 en version restaurée. On n’a pas plus d’info sur la restauration et on ne sait même pas si cette exploitation devrait être suivie d’une édition Blu-ray très prochainement.

Pour finir, retrouvez ci-dessous l’intégralité de la filmo de Damiano Damiani avec la mention systématique via des liens cliquables qui vont bien de ce qui existe en Blu-ray (pas de Blu-ray 4K pour l’instant) en France certes mais aussi de par le monde. Une façon de terminer cette chronique en prenant un peu de hauteur (nous aussi).

  • 1959 : Jeux précoces (Il rossetto)
  • 1960 : Il sicario
  • 1962 : L’Île des amours interdites (L’isola di Arturo) – Grand Prix au Festival de San Sebastian
  • 1962 : Les Femmes des autres (La rimpatriata) – Blu-ray FR (SNC)
  • 1963 : L’Ennui et sa diversion, l’érotisme (La noia) – Blu-ray JAP (King Records )
  • 1964 : La strega in amore
  • 1966 : El Chuncho (¿ Quien sabe ?) – Blu-ray FR (Carlotta) / Blu-ray US (Blue Underground)
  • 1967 : La Mafia fait la loi (Il giorno della civetta) – Blu-ray FR (StudioCanal)
  • 1968 : Una ragazza piuttosto complicataDVD ITA (Eagle Pictures)
  • 1970 : Seule contre la mafia (La moglie più bella) – Blu-ray US (Twilight Time) / Blu-ray ALL (Donau Film )
  • 1971 : Confession d’un commissaire de police au procureur de la république (Confessioni di un commissario di polizia al procuratore della repubblica) – DVD FR (M6 Vidéo) / Blu-ray ALL (Filmart)
  • 1971 : Nous sommes tous en liberté provisoire (L’istruttoria è chiusa dimentichi) – Blu-ray Artus Films
  • 1972 : Girolimoni, il mostro di Roma
  • 1973 : Il sorriso del grande tentatore
  • 1974 : Comment tuer un juge (Perché si uccide un magistrato) – Blu-ray Artus Films
  • 1975 : Un génie, deux associés, une cloche (Un genio, due compari, un pollo) – Blu-ray ESP (Divisa) / Blu-ray ALL (Tobis Film )
  • 1977 : Un juge en danger (Io ho paura)
  • 1978 : Goodbye & Amen (Goodbye e Amen) – Blu-ray Artus Films
  • 1979 : Un homme à genoux (Un uomo in ginocchio) – NADA
  • 1980 : L’avvertimento
  • 1982 : Amityville 2 : Le Possédé (Amityville II: The Possession) – Blu-ray FR (Bach Films) / Blu-ray US (Shout Factory)
  • 1985 : Pizza ConnectionDVD IT (Cecchi Gori)
  • 1986 : L’Enquête (L’inchiesta)
  • 1989 : Il sole buio
  • 1989 : Le Roi blessé (Gioco al massacro)
  • 1992 : L’angelo con la pistola
  • 2000 : Alex l’ariete
  • 2002 : Assassini dei giorni di festa

Spécifications techniques Blu-ray Nous sommes tous en liberté provisoire :

  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Italien DTS HD-MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 1h46min 00s
  • 1 BD-50

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Bonus Nous sommes tous en liberté provisoire :

  • Film annonce (3min 05s – HD – VO)
  • Diaporama d’affiches et de photos (1min 24s)
  • Derrière les barreaux : entretiens avec l’assistant réal Enrique Bergier, l’acteur Corrado Solari (personnage de Crotta) et le monteur Antonio Siciliano (27min 08s – HD – VOST – 2022)
  • Le Fantôme de la liberté : présentation par Curd Ridel (23min 07s – HD – 2023)
  • Livret de Emmanuel Gagne

Spécifications techniques Blu-ray Comment tuer un juge :

  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Italien DTS HD-MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 1h50min 34s
  • 1 BD-50

Bonus Comment tuer un juge :

  • Diaporama d’affiches et de photos (1min)
  • Les ciseaux d’or : entretiens avec le monteur Antonio Siciliano (25min 14s – HD – VOST – 2022)
  • Justice sauvage : présentation par Curd Ridel (12min 58s – HD – 2023)

Spécifications techniques Blu-ray Goodbye & Amen :

  • Image : 1.66:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Italien DTS HD-MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 1h47min 57s
  • 1 BD-50

Bonus Goodbye & Amen :

  • Diaporama d’affiches et de photos (48s)
  •  Pour un grain de beauté : entretien avec le monteur Antonio Siciliano (24min 10s – HD – VOST – 2023)
  •  Dieu reconnaitra les siens : présentation par Curd Ridel (18min 58s – HD – 2023)

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