La Trilogie d'Apu - Image une test Blu-ray

La Trilogie d’Apu en coffret Blu-ray chez Carlotta

Dans la vie d’un amoureux du cinéma que d’autres catalogueront de cinéphile, il y a des réalisateurs que l’on a du mal à aborder. À cela de multiples raisons. Mais la plus évidente est son degré de « chiantitude » avéré ou non. Ce « DC » (à ne pas confondre avec les initiales de ce site vous serez gentil merci) a, comme la célèbre échelle de Richter, sa graduation qui peut s’entendre ainsi :

  • De 1 à 3 : un ennui à peine ressenti par les personnes. On en ressort indemne
  • De 4 à 5 : il est nettement ressenti et peut causer un début de lésions oculaires si la personne souffre à l’origine du syndrome des yeux secs.
  • De 6 à 7 : il est destructeur et provoque invariablement un décrochement de la mâchoire
  • À 8 : il est de plus ressenti sur une grande partie du corps dont les symptômes les plus usuels sont frissons de fièvres, fracture de la rétine, rires nerveux, plaques sur le torse et, dans certains cas, coma passager.
  • À 9 ou au-delà : il est dévastateur. Toutes les structures motrices du corps sont atteintes et pour les cas plus graves, le bulbe rachidien ne répond plus. À tel point d’ailleurs que lors d’une éventuelle autopsie, le légiste se trompera souvent avec un AVC comme étant la cause du décès.

La Trilogie d'Apu : La Complainte du sentier + L'Invaincu + Le Monde d'Apu

Éditeur :Carlotta Films
Sortie le :05 décembre 2023  
Catégorie :Coffret

Ainsi faut-il être jeune, inconscient et forcément aventurier pour se lancer à l’assaut de certaines filmographies comme celles de Dreyer, Tarkovski, Bergman, on en oublie forcément. Et si cela n’a pas été le cas, l’âge aidant on sera de plus en plus réticent à se lancer dans le grand bain. Bien entendu tout cela est fort injuste pour les cinéastes cités tout comme ceux que vous avez en tête en lisant cette introduction un peu perchée. Car que vient faire Satyajit Ray là-dedans ? Et bien disons que le cinéaste bengali faisait partie jusqu’ici de notre bestiaire des hommes de cinéma dont on n’avait jamais osé franchir le rubicond de la découverte de son œuvre. À l’échelle DC nous l’avions ostensiblement positionné entre 6 et 7. Et cela fait près de 40 ans que cela dure. Et puis l’éditeur Carlotta a eu la grande et riche idée de sortir la fameuse Trilogie d’Apu en coffret Blu-ray que Satyajit Ray a réalisé entre 1955 et 1959 lui octroyant une reconnaissance mondiale et une admiration sans borne d’un certain Martin Scorsese qui en fait à l’instar d’un Fellini, Godard, Ford, Hitchcock… une des 7 merveilles cinématographiques du monde. Faisant donc fi de nos craintes (de jeunesse) et brisant le mur de cette obstination quelque peu « durandaldienne » on s’y est donc mis. Et bien nous en a pris (forcément me direz-vous).

La Complainte du sentier - Trilogie Apu - Affiche 2023

Ce qui va suivre ne sera donc pas un avis éclairé, contextualisé et circonstancié propre à contenter les experts en Satyajit Ray. Pour ceux par contre qui douteraient encore que la découverte de sa filmo est une nécessité, gageons qu’une fois avoir terminé la lecture de ce texte, vous vous y mettrez illico presto. Et quoi de mieux donc que de commencer par cette Trilogie d’Apu qui raconte la destinée sur 20 ans d’un enfant né au Bengale issu d’une famille de modeste condition devenu, malgré les soubresauts tragiques de la vie, un homme instruit et libre dans l’Inde du début du XXè siècle ? D’autant que La Complainte du sentier qui ouvre ce qui n’était alors pas prévu de devenir une trilogie, est tout simplement le premier film que réalise Satyajit Ray. On est en 1952 et il ne sortira qu’en 1955. Trois années qui lui permettront d’affiner ses intentions initiales mais surtout d’affronter les affres d’une production avec peu de moyens qui s’opère en dehors des us et déjà coutumes de l’époque où les superproductions musicales tournées en studios sont déjà la norme.

Dans La Complainte du sentier on fait donc la connaissance d’Apu. Il a 7 ans, il a une grande sœur, une mère qui gère le modeste foyer et un père brahmane de son état impliquant de facto un mode de vie peu en phase avec le luxe. En fait l’idéale de vie brahmanique est de « ne rien thésauriser pour son propre profit, vivre au jour le jour de dons, et en faire la charité avec le surplus ». C’est dans ce contexte plutôt chiche que la famille vit au sein d’une maison quasi en ruine ayant appartenu aux ancêtres du père situé dans le Bengale rurale. Apu va à l’école, sa sœur vole des fruits dans le verger qui était naguère le leur mais que la famille a dû céder aux voisins par besoin d’argent. Quant au père, il finit par s’absenter de plus en longuement en quête de rentrées d’argent. Au loin on entend le chemin de fer qui semble indiquer qu’un ailleurs est possible. La première impression qui nous vient à l’esprit est que Satyajit Ray a forcément lu Zola et/ou Balzac. Sa façon de décrire ce quotidien empreint d’une destinée toute tracée dès les premières images, n’est pas anodine. Si Zola y développait de livre en livre le fil rouge de l’hérédité (lourde à assumer) pour appuyer ses démonstrations, Satyajit Ray utilise plus un environnement où les rites religieux, les coutumes et les croyances ancestrales vont conditionner les étapes de vie (et de mort).

Point d’aspect naturaliste pur et dur pour autant. Ray ne recherche pas la vérité ou sa vérité. En fait il soumet plutôt son récit à une mise en image proche de l’onirisme où la musique joue un rôle primordial, où les cadres sont extrêmement travaillés et où le montage finit par donner au tout un rythme, une respiration en symbiose avec la nature omniprésente. Au sein de l’excellent livret proposé avec ce coffret, Charles Tesson nous explique que Ray avait été envoyé à la fin des années 40 en Angleterre pour six mois par la société pour laquelle il travaillait. Là il en a profité pour découvrir des films qui ne passaient pas encore en Inde comme Le Voleur de bicyclette (1948) de Vittorio De Sica qui l’a fortement marqué et influencé. On retrouve en effet un peu de ce néoréalisme au sein de cette trilogie. Cette volonté de filmer les visages en gros plan, cette façon assez épurée de rendre compte de l’action et des sentiments de chacun, ce naturalisme en fait poétique qui embaume chacun de ses plans. Une façon de mettre en scène qui ne s’affinera pas avec les deux autres films tant le procédé semble d’emblée aboutit et définitif.

L'Invaincu - Trilogie Apu - Affiche 2023

Satyajit Ray n’avait pourtant absolument pas prévu de réaliser une suite. Mais devant le succès tant artistique que publique que rencontre La Complainte du sentier, les offres de producteurs affluent. Un joli pied de nez au regard des innombrables difficultés financières qu’il a dû surmonter pour mener à bien ce premier long. Satyajit Ray est toutefois conscient que Pather Panchali, le livre à l’origine de son premier film, n’a pas livré tous ses secrets. Il se remet donc à l’écriture pour adapter la seconde partie du roman. Avec L’Invaincu on retrouve Apu qui a maintenant 10 ans.  Après la mort de sa sœur et sa vieille tante à la fin du premier volet, il s’est installé avec ce qui lui reste de famille dans la ville de Bénarès où son père qui lit dorénavant des textes sacrés au bord du Gange arrive tant bien que mal à subvenir aux besoins du foyer. Ce qui ponctue les trois films, au-delà de leurs aspérités formelles décrites plus haut, est la mort omniprésente. Une mort jamais gratuite mais profondément encastrée dans le récit. Une autre respiration en quelque sorte qui ponctue l’enfance puis l’adolescence d’Apu. Son père décède en effet et Apu et sa mère retournent à la campagne. Apu grandit alors en se jetant à corps perdus dans les études. Très vite il devient un élève brillant qui décroche une bourse l’envoyant à Calcutta pour poursuivre ses études à l’Université. Mais sa mère est partagée entre la fierté et le chagrin de voir son fils s’éloigner d’elle. Si L’Invaincu obtiendra le Lion d’Or à la Mostra de Venise en 1957, il sera un échec commercial. D’après Charles Tesson, toujours au sein du livret, Ray a introduit dans ce deuxième opus beaucoup d’éléments autobiographiques. Mais les indiens n’apprécient pas de voir cet enfant se détourner de sa mère et se réfugier dans le savoir répudiant quelque peu les traditions familiales et la religion. Ce rejet blesse profondément le réalisateur qui réalisera coup sur coup La Pierre philosophale et Le Salon de musique (que Tesson qualifie de chef-d’œuvre absolu dans l’œuvre de Ray) apparemment pour quelque peu s’amender.

Le Monde d'Apu - Trilogie Apu - Affiche 2023

Le troisième opus de la trilogie sera donc en fait son cinquième film. Le Monde d’Apu nous montre un Apu dorénavant adulte qui a arrêté ses études faute d’argent et qui doit trouver un boulot pour payer son loyer. Parallèlement il écrit un roman autobiographique qu’il espère pouvoir publier un jour. Apu n’est pas malheureux de sa condition car il n’a personne à sa charge. Un jour, un ami d’université sonne à sa porte et l’invite au mariage de sa cousine tout en lui proposant un travail de secrétaire dans une entreprise. Pas très enthousiaste à l’idée de travailler de la sorte, il accepte toutefois l’invitation au mariage se rangeant derrière l’idée d’un week-end à la campagne reposant et forcément bucolique. Mais rapidement le sort s’en mêle puisque le futur marié, pris de démence soudaine, n’est plus apte condamnant, selon les rites en vigueur, la promise à rester vieille fille toute sa vie si le mariage n’a pas lieu d’ici la fin du jour. Apu, malgré sa situation financière pour le moins compliquée, et sur l’insistante de son ami prend la place du fiancé. De retour dans sa masure située près de la gare de Calcutta (encore les trains), le voici donc marié et contraint d’accepter l’emploi de secrétaire qu’il avait initialement rejeté. D’un être insouciant et libre, le voici attaché à une vie qu’il ne souhaitait pas. Mais un sentiment nouveau pointe très vite le bout de son nez. Quelque chose qui se nomme l’amour qui va enlacer ce jeune couple vers ce qui s’apparente très vite au bonheur parfait. Ce troisième volet a très clairement notre préférence car le récit y est encore plus dense, généreux magnifiquement mis en valeur par des acteurs que l’on retrouvera à de nombreuses reprises dans la filmo de Ray. C’est Charles Tesson qui le dit mais nous allons très vite nous en rendre compte par nous-mêmes tant cette trilogie nous a emporté, ravi et conquis pour mieux nous donner envie de découvrir les autres films de Ray.

Ce qui frappe encore une fois c’est l’humanité qui transpire au sein de chacun des plans jusqu’à cette fin dont ne dira rien mais qui ne pourra que transpercer le cœur des plus aguerris. Sans que pour autant on ne verse jamais dans le pathos ou le cliché mélodramatique. Satyajit Ray s’employant toujours à prendre la distance nécessaire entre ce qu’il raconte et ce qu’il filme. Cette trilogie sur la destinée d’un enfant devenu homme dans l’Inde du début du 20è siècle est en fait une épopée de l’intime que la réalisation de Ray confère un pedigree d’universalité lui octroyant instantanément ce statut de chef-d’œuvre incontestable.

Trilogie d'Apu - La Complainte du sentier - Cap Blu-rayCarton présent au début des trois films expliquant les étapes de la restauration (en anglais sous-titrés français)

Et comme le dit Charles Tesson (oui encore lui), découvrir cette trilogie via ce coffret est une chance en soi puisque les trois films n’ont pas été distribués en France dans l’ordre à la différence des États-Unis où ils ont d’ailleurs acquis leur statut de classique beaucoup plus rapidement que chez nous. Un coffret qui propose la trilogie via des masters restaurées 4K effectués depuis des copies sauvées d’un incendie londonien datant de 1993 où beaucoup de bobines contenant les négatifs originaux ont été détruits. Les éléments qui ont pu être sauvés ont été conservés pendant une vingtaine d’années jusqu’à qu’ils débarquent aux États-Unis où la société Criterion s’est lancée dans la restauration des trois films. À l’aide de « marrons » (1ère génération de copies tirées du négatif) et de contretypes (copies d’un « marron »), ils ont pu compléter les bobines manquantes. Celles qui avaient survécu avaient quand même souffert de l’incendie. Elles ont donc été réhydratées puis scannées en 4K dans les labos de L’Immagine Ritrovata à Bologne. L’éditeur Criterion a sorti son coffret regroupant les trois films en 2015 et est d’ailleurs reparti sur ces mêmes masters pour dorénavant les proposer en UHD. C’est sur ces mêmes masters que Carlotta s’appuie pour cette édition.

De fait, les images ne sont pas exemptes de défauts. On peut ainsi constater des sautes de qualité évidentes d’une séquence à une autre avec toutefois un travail évident d’harmonisation porté sur les contrastes au taquet, une définition rarement prise en défaut et finesse du grain plus qu’appréciable. Il y a aussi des passages avec de belles rayures verticales qui peuvent parfois strier toute l’image (surtout sur L’Invaincu alors que pourtant il s’agit du film qui a le moins souffert de l’incendie). Le seul vrai point noir en fait se situe pour l’ensemble de la trilogie lors des fondus enchainés qui même depuis un négatif d’origine présenteront toujours une qualité moindre (trucage qui on le sait détériore le rendu). Et quand la copie est de deuxième ou de troisième génération autant dire que cela se ressent encore plus. Pour autant cela reste assez furtif avec donc en règle générale une image qui ravie la rétine et une bande son à l’avenant. Sur ce point le constat est d’autant plus miraculeux que Criterion avait communiqué à l’époque être là aussi parti des différentes pistes optiques et masters magnétiques ayant survécu à l’incendie de Londres. Dans les faits, le premier film est certainement celui qui présente le plus de limites acoustiques mais non pas du fait d’un travail de restauration rendu difficile par les éléments à disposition mais plutôt par la captation d’origine effectuée avec les moyens du bord (budget famélique). On en veut pour preuve que les deux films suivants présentent un spectre sonore bien plus étoffé (les budgets n’étaient plus les mêmes) et ce même si l’encodage est du pur mono 1.0 en DTS HD MA.

Trilogie d'Apu - L'Invaincu - Cap bonus Blu-raySatyajit Ray dans le documentaire de Shyam Benegal

Enfin, on pourra prolonger le plaisir avec les nombreux bonus proposés. Le plus ventru et passionnant est le film de plus de 2 heures accessible sur le disque de L’Invaincu. Datant de 1985 et réalisé par Shyam Benegal présenté comme le digne successeur de Ray, il permet de voir le réalisateur bengali au travail sur le tournage de La Maison et le monde (1984) mais aussi de lui donner longuement la parole. Ce qui nous permet de l’entendre nous parler de son enfance et son adolescence, sa passion pour le cinéma et comment il est finalement tombé dans la marmite. Des questions d’ordre esthétique lui sont aussi posés ce qui nous permet là aussi de comprendre certaines de ses obsessions visuelles avec cette volonté de laisser les images parler et les quelques thématiques qu’il aime aborder mais sans jamais tomber dans la répétition. On peut aussi ressentir, de par les questions très pertinentes qui lui sont posées, l’évolution de son cinéma et ce même si on n’est pas (encore) familier avec. Il s’agit là sans aucun doute d’un des meilleurs bonus qu’il nous ait été donné de voir ces derniers temps. Un document qui, sauf erreur de notre part, nous semble être inédit en France ou ailleurs sur le support.

Carlotta a par ailleurs déniché un court documentaire lui aussi inédit sur l’artiste indien Binode Behari Mukherjee que Ray a réalisé en 1972. Présenté comme « une figure majeure de l’art moderne asiatique », Ray s’adresse en premier lieu à un auditoire occidental forcément inculte en la matière pour en faire un sujet très personnel puisque l’artiste l’a apparemment énormément influencé dans son travail par sa volonté de rendre compte à sa manière de la nature et de la vie dans les campagnes. Artiste dont la particularité fut de devenir aveugle au mitan de sa vie sans que pour autant son activité artistique en ait pâtit. Un autre bonus inédit intitulé Creative Artist of India permet une nouvelle fois de voir Ray au travail lors du tournage de La Grande ville (1963) et là aussi d’entendre l’homme se confier sur ses recherches formelles, son envie d’être en accord avec son pays et des attentes de celui-ci en appréhendant du mieux possible sa diversité. Histoire d’être complet il faut aussi mentionner l’interview de Michel Ciment effectuée en 1978 lors du Festival de la Rochelle qui n’a pas pris une ride tant les infos récoltées synthétisent à merveille ce que l’on aura appris par ailleurs au sein des autres compléments.

Le reste des bonus provient de chez Criterion qui avait produit quelques entretiens repris ici par Carlotta. Il y a d’abord Soumitra Chatterjee qui joue Apu dans le troisième film (il nous a quitté en 2020). Soumendu Roy qui a été l’assistant caméra de Ray sur La Complainte du sentier et qui passera directeur de la photo dès 1961 avec Trois femmes. Et enfin Sharmila Tagore et Soumitra Chatterjee dans un module où mari et femme dans le troisième film parlent de leur collaboration avec Ray.

On a voulu être exhaustif ici car le travail de Carlotta est remarquable tant par la quantité que par la qualité. Au-delà des recherches fructueuses de documents peu vus, inédits ou récupérés chez Criterion, il y a en effet une véritable complémentarité entre eux. Angle suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné et qui ne pourra que combler amateurs du réalisateur du cinéaste indien autant que ceux qui hésiteraient encore à se lancer.

Disque 1 : La Complainte du sentier

Dans un petit village du Bengale, vers 1910, Apu, un garçon de 7 ans, vit pauvrement avec sa famille dans la maison ancestrale. Son père, se réfugiant dans ses ambitions littéraires, laisse sa famille s’enfoncer dans la misère. Apu va alors découvrir le monde, avec ses deuils et ses fêtes, ses joies et ses drames.

Au cinéma le 16 mars 1960

Spécifications techniques :

  • Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Bengali DTS HD-MA 1.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 2h05min 32s
  • 1 BD-50

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Bonus (en HD et en VOST) :

  • Entretien avec Soumitra Chatterjee (7min 15s – 2015 – Criterion)
  • Entretien avec Soumendu Roy (12min 35s – 2015 – Criterion)
  • Court métrage : L’Œil intérieur de Satyajit Ray, sur l’artiste indien Binode Behari Mukherjee, figure majeure de l’art moderne asiatique (1972 – 22min 33s)
  • Creative Artist of India : Entretien avec Satyajit Ray sur le tournage de La Grande Ville (1974 – 13min 55s)
  • Un livret rédigé par Charles Tesson, critique et historien du cinéma, avec des photos du film (78 pages)

Disque 2 : L’Invaincu

Dans la suite de La complainte du sentier, Apu a 10 ans et il est installé avec sa famille à Bénarès. Sur les escaliers qui dominent le Gange, son père gagne désormais sa vie en lisant des textes sacrés. Suite au décès inattendu de ce dernier, sa mère décide alors de retourner vivre à la campagne. Devenu un élève brillant, Apu décroche une bourse et part étudier à Calcutta, laissant sa mère déchirée par le chagrin.

Au cinéma le 11 décembre 1957

Spécifications techniques :

  • Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Bengali DTS HD-MA 1.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 1h49min 49s
  • 1 BD-50

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Bonus (en HD et en VOST) :

  • Satyajit Ray : Documentaire de Shyam Benegal (1985 – 2h16min 45s)

Disque 3 : Le Monde d’Apu

Calcutta, 1930. Apu rêve de succès littéraire, mais faute d’argent il doit interrompre ses études et affronter le monde du travail. Un jour son ami Pulu l’emmène au mariage de sa cousine. A la suite d’un accès de folie du jeune marié, Apu, venu en tant que simple invité, se voit contraint d’épouser la jeune femme pour lui éviter le déshonneur. Malgré les difficultés économiques du ménage, ce mariage précipité se transforme en un profond amour. Mais ce bonheur lui sera brutalement retiré…

Au cinéma le 15 novembre 1963

Spécifications techniques :

  • Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Bengali DTS HD-MA 1.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français
  • Durée : 1h45min 56s
  • 1 BD-50

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif

Bonus (en HD et en VOST) :

  • Entretien avec Sharmila Tagore et Soumitra Chatterjee (15min 08s – 2015 – Criterion)
  • Fenêtre sur… le cinéma de Satyajit Ray: entretien dirigé par Michel Ciment et réalisé par Georges Luneau (Diffusion sur Antenne 2 le 10 mai 1979 – 27min 35s)

  Lâchez-vous !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *