C’est à l’issue de la projo de presse de Ghostlandque Yann Danh, un ami de moyenne date (longue date c’est plus de 10 ans car on n’est pas si vieux que ça bordel. Si ? Faites chier tiens) mais aussi et surtout le réal de À tout prix, un court-métrage qui, lui, a bien fait date, nous propose de rencontrer Anthony D’Amario.
Cannes Classics, la sélection officielle du festival de Cannes consacrée au cinéma « retrouvé » et à l’histoire du cinéma, vient d’annoncer son cru 2017. À voir la sélection, il serait tout à fait possible d’aller au festival et d’avoir 10 jours bien remplis uniquement en se concentrant sur ce qui y est proposé. Au programme de cette édition, vingt-et-une séances de long-métrage, deux pour le court-métrage, et cinq documentaires. Si les films sont projetés essentiellement en DCP, L’Atalante de Jean Vigo sera montré en 35mm dans la version la plus proche de celle voulue par le cinéaste disponible aujourd’hui et restaurée pour l’occasion.
On a tendance à moins en parler mais le festival de Cannes c’est aussi 53 courts-métrages en 2017, un nombre qui a une légère tendance à augmenter ces dernières années avec l’arrivée de quelques programmes spéciaux. Certes ils attirent moins, peu de stars figurent aux génériques, les noms sont moins prestigieux mais les films sont souvent tout aussi bons, voire meilleures que les longs. Et on se demande encore pourquoi les journalistes préfèrent tartiner des pages entières sur des longs ineptes plutôt que d’écrire quelques lignes sur un excellent court-métrage… Le mystère est pour nous entier. Continuer la lecture de Cannes 2017 : Une cinquantaine de courts-métrages en sélection→
L’ACID, Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion, née en 1991 sous l’impulsion d’un collectif de 180 réalisateurs, est présente au festival de Cannes depuis 1993 dans une section parallèle dont on parle généralement moins mais qui propose des œuvres importantes.