Le Bazaar de l'épouvante - Image une fiche film

Fiche film : Le Bazaar de l’épouvante (1993)

Le réalisateur Fraser C. Heston, n’est autre que le fils du célèbre acteur Charlton Heston. Le Bazaar de l’épouvante est son premier long de cinéma. Il a ensuite mis en scène le film d’aventures Alaska sorti en 1996, puis a plus ou moins disparu des radars.

Déçu de n’avoir pas été en mesure de participer à Dead Zone de Cronenberg pour une question d’emploi du temps, Max von Sydow n’a pas voulu rater ce Stephen King-là quand Fraser C. Heston est venu lui proposer le rôle jusque chez lui en Suède.

Le Bazaar de l’épouvante (Needful Things – 1993)

Réalisateur(s) : Fraser C. Heston
Avec : Max von Sydow, Ed Harris, Bonnie Bedelia, Amanda Plummer
Durée : 2h00
Distributeur : UGC Distribution
Sortie en salles : 13 juillet 1994
Sortie Blu-ray :
13 décembre 2021

Résumé : Leland Gaunt, vieux monsieur apparemment inoffensif, vient d’ouvrir une boutique à Castle Rock. Un endroit incroyable où chacun peut trouver, pour un prix dérisoire, ce dont il a toujours rêvé. Mais les intentions de Leland Gaunt ne sont pas aussi bienveillantes qu’il l’affirme, et bientôt la petite ville va sombrer dans le chaos.

  • Le Bazaar de l'épouvante (1993) de Fraser C. Heston - Édition Collector Blu-ray + DVD + Livret – Packshot Blu-ray
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Le Bazaar de l'épouvante - Édition Collector Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Rimini Editions
Sortie le :22 novembre 2021  

Articles / Liens :

  • Notre avis + chronique succincte du combo Blu-ray/DVD édité par Rimini : On ne va se mentir, ce Needful Things dont on n’a toujours pas compris la signification du double « a » dans le titre français (ne pas hésiter à étaler votre science en commentaire ci-dessous), ne mérite certainement pas une quelconque réhabilitation. Tout au plus une revoyure ou une découverte débarrassée de la moindre attente spécifique si ce n’est pour les anciens, la « nostalgie » d’un film assez représentatif des années 90 tant devant que derrière la caméra. Le genre de productions qui servaient surtout à alimenter les étalonnages des « Blockbuster » ou autres « Vidéo Futur » catégorie VHS vite vue, vite rembobinée et surtout vite oubliée. Le film Netflix de l’époque en quelque sorte qui se distinguait par une photo interchangeable mais surtout reconnaissable entre toute : aujourd’hui des contrastes et une palette chromatique (très) appuyés, à l’époque une dominante souvent froide, bleutée et métallique en réaction aux années 80 et ses couleurs pops et criardes. Sans oublier le nec plus ultra avec ce label « d’après le best-seller de Stephen King ». Pas une année en effet sans que la télé ou le cinéma ne veuille alors adapter une œuvre du maestro de l’horreur. Une aura jamais démentie depuis.
    En en 1993 c’est donc au tour de ce Bazaar de l’épouvante qui raconte l’arrivée d’un homme d’un certain âge dans une petite ville paisible de l’Est des États-Unis. On pense recta aux Sorcières d’Eastwick qui quelques années plus tôt avait un début de trame similaire. À la différence notable que le film de George Miller jouait avec nos certitudes et nos attentes (le Diable arrive en ville) en mode second degré érotico-hilarant alors qu’ici c’est beaucoup plus frontal et basique. Mais si l’ennui pointe souvent le bout de son nez, il est tout de même évident que Max von Sydow en diablotin adepte de la manipulation propre à faire soulever les foules jusqu’à la bonne vieille émeute des familles, est juste savoureux. Et quant à la boutique d’antiquités qu’il vient d’ouvrir, si elle est aussi crédible que le galion espagnol découvert par les jeunes pieds nickelés des Goonies, elle n’en demeure pas moins un décor tout à fait représentatif des films de ces années-là propres à exciter quelque peu l’imagination de l’ado qui a depuis très longtemps séché ses cours d’histoire-géo. Tout ça tourne donc quelque peu à vide mais ne démérite pas totalement.
    Pour autant, on conseillera la découverte (c’est notre cas en tout cas) de la version télé que propose le combo Blu-ray / 2 DVD édité par Rimini qui vient de sortir et qui nous sert donc de fil rouge à ce petit texte. Présent exclusivement au sein du DVD, il s’agit d’un montage plus long d’une heure qui permet de bien mieux caractériser les personnages et même d’en remettre un sur le devant de la scène quand dans la version ciné il avait quasiment disparu. Comme le rappelle Marc Toullec au sein du fort informatif livret accompagnant cette édition, Stephen King avait rejeté la version cinéma mais adoubé le montage télé. Il est vrai aussi que les livres de Stephen King trouvent plus facilement leur plénitude quand ils sont adaptés en format « serial » à même d’explorer la substantielle moëlle de ses histoires à tiroir sans parler des multiples personnages dont il faut forcément élaguer certaines des aspérités au sein d’un film. Même s’il dure deux heures comme ici.
    Incidemment, cela nous permet aussi d’affirmer que voici une édition qui rehausse un tant soit peu l’intérêt de (re)découvrir ce Bazaar de l’épouvante. Il suffit d’écouter le commentaire audio du réalisateur (fils de Charlton Heston rappelons-le) pour s’en convaincre tant l’histoire qu’il nous raconte est bien plus passionnante que ce que l’on voit à l’écran. À commencer par le cheminement pour arriver à faire le film, comment on est passé de Peter Yates (si si, le réalisateur de Bullit) à lui, les origines de Castle Rock (la célèbre boîte de prod – pour l’époque en tout cas – qui est aussi le nom de la petite ville fictive du film…). Bref, pour les fans hardcores du film et/ou les passionnés d’histoire du cinéma, cette édition est faite pour vous. Pour les autres… 2/5 montage cinéma – 3/5 montage télé – 3,5/5 pour le tout qui inclut la bonne tenue technique dont une image HD tenant fort bien la route en Blu-ray.

Spécifications techniques Blu-ray (version longue inédite) :

  • Image : 1.33:1 encodée en MPEG-2
  • Langues : Anglais en DD 2.0 mono
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 3h00

Spécifications techniques Blu-ray (version cinéma) :

  • Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais et Français DTS-HD Master Audio 2.0 mono et  5.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 2h00
  • 1 BD-50 (qui regroupe les deux versions du film)

Bonus (VOST et HD) :

  • Commentaire audio de Fraser C. Heston sur la version cinéma
  • Film promotionnel d’époque sur le tournage (5min 37s)
  • Bande-annonce (1min 56s)
  • Livret Nos âmes au Diable par Marc Toullec

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