Spider-Man : Across the Spider-Verse est la suite de Spider-Man: New Generation, sorti en 2018, lauréat de l’Oscar du meilleur film d’animation ayant engrangé près de 385 millions de dollars de recettes mondiales.
Spider-Man : Across the Spider-Verse poursuit les aventures de Miles Morales, héros d’origine afro-américaine et portoricaine, créé par les auteurs de BD Brian Michael Bendis et Sara Pichelli en 2011. Les trois réalisateurs sont cette fois Joaquim Dos Santos (réalisateur et producteur exécutif de La Légende de Korra, Avatar, le dernier maître de l’air et Voltron, le défenseur légendaire), Kemp Powers (scénariste et coréalisateur de Soul) et Justin K. Thompson (chef-décorateur de Spider-Man: New Generation et de Tempête de boulettes géantes). Phil Lord et Chris Miller sont par ailleurs de retour à la production, et sont également co-scénaristes du film.
Spider-Man : Across The Spider-Verse (2023)
Réalisateur(s) : Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson
Avec les voix originales de : Shameik Moore (Miles Morales), Hailee Steinfeld (Spider-Gwen), Oscar Isaac (Spider-Man 2099), Issa Rae (Spider-Woman), Karan Soni (Pavitr Prabhakar), Daniel Kaluuya (Spider-Punk), Jake Johnson (May « Mayday » Parker), Jason Schwartzman (La Tache)
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Durée : 2h21min
Sortie en salles : 31 mai 2023
Résumé : Après avoir retrouvé Gwen Stacy, Spider-Man, le sympathique héros originaire de Brooklyn, est catapulté à travers le Multivers, où il rencontre une équipe de Spider-Héros chargée d’en protéger l’existence. Mais lorsque les héros s’opposent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve confronté à eux et doit redéfinir ce que signifie être un héros afin de sauver les personnes qu’il aime le plus.
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- Notre avis : Il est bien compliqué de trouver des adjectifs adéquats pour qualifier le dernier Spider-Man : Across The Spider-Verse, sinon peut-être qu’il vient d’une autre dimension. Si le premier opus avait conquis le public en remportant l’Oscar du meilleur film d’animation de 2019, le deuxième volet saura conforter les attentes des spectateurs. Il n’est pas aisé de revenir après un premier film si apprécié mais Spider-Man : Across The Spider-Verse fait encore mieux le job que son prédécesseur alors que dans le même temps le concept même du multivers reste quelque chose de peu convaincant chez Marvel au regard des derniers films. Sony damnerait-il le pion à Disney ? Oh que oui.
On retrouve Miles Morales, devenu le seul et unique Spider-Man de son univers depuis Spider-Man: New Generation, il se contente d’être la petite araignée sympa de Brooklyn tout en poursuivant ses études. Il croit couler des jours tranquilles et arrêter les « vilains du dimanche » jusqu’à tomber sur le grand méchant du film : la Tâche. Dans un autre univers nous retrouvons Gwen Stacy, seule et unique Spider-Woman qui se fera aborder au détour d’un combat contre un vilain par une mystérieuse société. Le film tourne majoritairement autour de la relation entre Miles et Gwen, eux qui s’étaient rencontrés dans le premier film sont devenus très amis voire peut-être plus en partie car ils représentent chacun pour l’autre la seule personne à qui ils peuvent parler de leurs problèmes de supers-héros.
Comment parler ensuite du film sans aborder son animation 3D absolument géniale où tous les plans débordent d’une qualité visuelle juste diabolique. On passe d’un style à un autre plutôt rapidement ce qui rend l’animation dynamique et fait qu’on ne s’ennuie jamais même pendant les moments plus calmes. La qualité des plans et les graphismes font même oublier un premier opus pourtant déjà incroyable en ces domaines. Les personnages ont tous des designs intéressants, rien n’est laissé au hasard avec pour conséquence que l’on s’attache à eux. S’ajoutent à cela quelques références amusantes dont un monde Spider-Man LEGO plus que fun. Tous ces éléments participent à la construction d’une esthétique passionnante qui ne connaît pas vraiment de limite. On est sans cesse surpris par les nouvelles idées qui sont incessantes. Le film est bien rythmé entre humour et scènes d’action voire même humour pendant les scènes d’action. D’ailleurs, les combats sont dantesques avec des démarches toujours plus originales pour les plans et l’animation, les scènes sont haletantes, pas le temps de respirer que Miles est déjà reparti.
Entre amour familial et tension, le film reprend les codes balisés de l’univers Spider-Man pour les bonifier. Tous les personnages ont leur propre développement dans le film : le méchant transformé à cause des agissements de Miles dans le premier volet qui est à la fois drôle tout en obtenant un pouvoir incommensurable, le personnage de Miguel O’Hara qui a vécu des événements traumatiques comme tout bon Spider-Man et qui a essayé de les altérer. Miles, l’adolescent un peu rebelle face à ses parents, ne manque pas de gagner en maturité tout au long du film, il est Spider-Man. Le film pose une question qui pour l’instant reste en suspens : les Spider-Man sont-ils voués à souffrir ?
Une fois les 2h20 minutes bouclées sans coup férir, c’est peu de dire que l’on attend déjà la suite avec impatience tant le personnage de Miles n’en a pas fini avec nous et ses péripéties. C’est un pari colossal tant la barre ici a été mise ultra haute. Lucas Gillet (17 ans et toutes ses dents) – 4,5/5
- Box office : 118 128 spectateurs sur 659 copies Vs 47 597 entrées sur 539 copies 1er jours pour Spider-Man: New Generation dont le cumul qui s’établissait à 790 778 entrées devrait être largement explosé. Edit 05/06 : 475 489 entrées au sortir du 1er week-end d’exploitation. De quoi voir venir un cumul aux alentours du million et demi de spectateurs. Edit 15/08 : Finalement ce sera 1 929 481 entrées en 11 semaines d’exploitation. Remarquable perf.
- La chronique Blu-ray et Blu-ray 4K : Au moment même où le film débarquait dans les salles obscures, la sortie vidéo était annoncée en parallèle pour le 4 octobre prochain avec pas moins de trois éditions Blu-ray 4K. Edit 8/10 : Et voici notre chronique du Blu-ray UHD 4K.
