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Fiche film – Furiosa : une saga Mad Max (2024)

Furiosa : une saga Mad Max est le cinquième volet de la série Mad Max, après Mad Max (1979), Mad Max 2 : Le Défi (1981), Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985) et Mad Max : Fury Road (2015). Il s’agit à la fois d’un préquel et d’un spin-off à Mad Max : Fury Road, centré sur le personnage de Furiosa, incarné ici par Anya Taylor-Joy, qui succède à Charlize Theron.

Furiosa : une saga Mad Max (Furiosa: A Mad Max Saga – 2024)

Réalisateur(s) : George Miller
Avec : Anya Taylor-Joy, Chris Hemsworth, Tom Burke, Alyla Browne, Lachy Hulme
Distributeur : Warner Bros. France
Durée : 2h28min
Sortie en salles : 22 mai 2024

Résumé : Dans un monde en déclin, la jeune Furiosa est arrachée à la Terre Verte et capturée par une horde de motards dirigée par le redoutable Dementus. Alors qu’elle tente de survivre à la Désolation, à Immortan Joe et de retrouver le chemin de chez elle, Furiosa n’a qu’une seule obsession : la vengeance.

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  • Notre avis : En relisant notre avis sur Fury Road (p*** 9 ans déjà), on se surprend de constater notre enthousiasme (non feint) de l’époque. Car, il faut bien le dire, le film n’a pas super bien vieilli de ce côté-ci de notre cervelet. La « faute » à une absence d’histoire digne de ce nom. On l’avançait déjà en 2015, mais sur la pointe des pieds tout ébaubi que nous étions devant l’incroyable démonstration visuelle pour ne pas dire la fureur tellurique des images que nous avaient pondues George Miller. On parlait alors d’épure et de volonté d’aller à l’essentiel. Il y avait aussi cette joie quasi ingénue de retrouver un univers qui avait marqué nos premiers pas dans le cinéma jusqu’à ce troisième opus qui nous avait littéralement balancé sans ménagement en rase campagne. Oui avec Fury Road on avait l’impression que Miller rectifiait tant d’années après le tir tout en reprenant la narration là où il l’avait laissé à la fin de Mad Max 2.
    On retrouvait ainsi ces course-poursuites en plein « Wasteland » où Miller rivalisait une nouvelle fois d’ingéniosité pour nous en mettre plein la rétine et les esgourdes tout en fabriquant des séquences qui s’inscrivent depuis, tels des marqueurs du genre. Mais bon voilà, si l’arc narratif dans le deuxième opus n’était pas non plus des plus révolutionnaires, il avait pour lui d’être bougrement efficace, retors et ingénieux. Ce que celui de Fury Road a bien du mal à tenir la comparaison sans oublier que Max joué par Tom Hardy faisait plus penser à un baobab perdu dans le désert que ce père de famille devenu Mad Max suite à la perte de son jeune fils et de sa femme sauvagement éliminés par un gang de motards dans lequel œuvrait déjà un certain Immortam Joe. George Miller l’a d’ailleurs certainement bien compris puisqu’au lieu de faire une suite (ce qui était prévu en 2015), il nous propose ce que l’on appelle une préquelle ayant bien compris que celle qui emportait le morceau dans Fury Road c’était le personnage de Furiosa qu’interprétait alors Charlize Theron.
    Mais exit l’actrice d’origine sud-africaine et bonjour Anya Taylor-Joy qui reprend donc le rôle de Furiosa parce que l’action est dorénavant centrée sur elle et que l’on y raconte sa jeunesse depuis son kidnapping alors qu’elle n’est encore qu’une enfant jusqu’à cette dernière scène du film qui montre Furiosa emmener les femmes d’Immortan Joe jusqu’au camion pour les y cacher, faisant ainsi le lien avec Mad Max : Fury Road. Entre-temps, Miller déploie enfin une histoire qui quelque part et à rebours accrédite le minimalisme de Fury Road. Ce n’est pas le moindre des mérites de Furiosa. Un autre est de ne pas avoir sursaturé cet opus de séquences d’action en veux-tu en voilà. Il y en a bien entendu, et elles sont homériques à commencer par celle s’étalant sur 15 minutes au premier tiers du film. Ce qui surprend alors est cette volonté d’accélérer non plus imperceptiblement l’image comme c’était le cas sur Fury Road mais d’une manière véritablement ostentatoire ici. On a comme l’impression de visionner un film muet en 16 images par seconde donnant à ces séquences un côté suranné pour ne pas dire cartoonesque qui s’il renforce l’aspect peu en phase avec une volonté de réalisme conforte en fait leur indéniable efficacité.
    Et puis le « bad guy » de l’histoire que Chris « Thor » Hemsworth personnifie avec une évidente délectation rehausse encore plus la trajectoire de Furiosa. Les deux ont dû s’entendre à merveille sur le tournage car le fluide de la haine passe littéralement l’écran. À tel point que maintenant on se demande bien comment Miller va raccrocher les wagons avec Max. Ou alors il ne compte pas le faire gratifiant Furiosa d’un nouvel opus lui permettant de définitivement s’ancrer dans une saga que l’on espérait plus à cette croisée excitante des chemins. 3,5/5
  • Box office : Avec 297 969 entrées en 5 jours sur 859 copies, Furiosa : une saga Mad Max se prend une véritable claque. À comparer aux 761 895 entrées sur 802 copies qu’avait su générer Mad Max : Fury Road sur la même période. Autant dire que le cumul des 2 360 864 spectateurs de Fury Road ne sera jamais atteint. On se demande même si le million d’entrées est envisageable. Le constat est le même aux États-Unis. À notre humble niveau on avoue ne pas avoir trop d’explications. Ou alors c’est que l’univers Mad Max n’intéresse au final que la génération dite des boomers qui s’était déplacée en masse pour Fury Road par nostalgie sans arriver à accrocher les plus jeunes. Le prix des places peut aussi jouer vu que Furiosa se visionne pas mal dans des salles dites prestiges où le prix du billet tutoie des sommets. De quoi sérieusement refroidir les ardeurs pour envisager un nouvel opus ? Edit 30/05 : 358 804 entrées 1ère semaine. Autant dire que c’est déjà un flop. Un flop surprise ? Pas certain en tout cas que Warner l’ait vu venir.
  • La chronique Blu-ray et Blu-ray 4K : Pléthore d’éditions DVD, Blu-ray et Blu-ray 4K Ultra HD (déjà 6 au total rien que sur support UHD !) de Furiosa : une saga Mad Max sont annoncées pour l’heure au 2 octobre prochain.

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