Après avoir (encore une fois) raflé la mise dans les salles obscures, Baba Yaga est de retour dans les chaumières pour le plus grand bonheur des home-cinéphiles puisque l’édition Blu-ray 4K Ultra HD de John Wick : Chapitre 4 est, sans jeu de mots aucun, une pure tuerie technique. Yeah !!!
John Wick : Chapitre 4 - Édition Limitée SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.
Testé à partir de checkdiscs fourni par l’éditeur.
John Wick : Chapitre 4 – Édition Limitée SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Résumé : John Wick découvre un moyen de vaincre l’organisation criminelle connue sous le nom de la Grande Table. Mais avant de gagner sa liberté, Il doit affronter un nouvel ennemi qui a tissé de puissantes alliances à travers le monde et qui transforme les vieux amis de John en ennemis.
Disque 1 : John Wick : Chapitre 4 en Blu-ray 4K Ultra HD
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
- Langues : Anglais & Français Dolby Atmos, Français audiodescription DTS 2.0
- Sous-titres : Français, Français pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 49min 22s
Bonus (HD et VOSTF) :
- Chad et Keanu (5min 43)
- L’entraînement d’un tueur (5min 53s)
- Faire un carton (6min 23s)
- Psychologie d’un tueur (4min 30s)
- L’aveugle mène le combat (9min 16s)
- Se mettre sur son 31 (5min 39s)
- Faire mouche (4min 39s)
- Un plan qui tue (3min 07s)
- Tirer à la vitesse du trafic (10min 08s)
- Un plan dans l’obscurité (5min 41s)
- Devoir de mémoire (5min 21s)
- Bande-annonce (2min 32s, VF)
Disque 2 : John Wick : Chapitre 4 en Blu-ray
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais & Français Dolby Atmos, Français audiodescription DTS 2.0
- Sous-titres : Français, Français pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 49min 22s
Bonus (HD et VOSTF) :
- Chad et Keanu (5min 43)
- L’entraînement d’un tueur (5min 53s)
- Faire un carton (6min 23s)
- Psychologie d’un tueur (4min 30s)
- L’aveugle mène le combat (9min 16s)
- Se mettre sur son 31 (5min 39s)
- Faire mouche (4min 39s)
- Un plan qui tue (3min 07s)
- Tirer à la vitesse du trafic (10min 08s)
- Un plan dans l’obscurité (5min 41s)
- Devoir de mémoire (5min 21s)
- Bande-annonce (2min 32s, VF)
Détails techniques :
- Taille du disque : 92,87 Go
- Taille du film : 89,24 Go
- Bitrate vidéo moyen : 52,73 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 5,90 Mb/s)
- Maximum CLL (Content Light Level) : 1234 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 632 nits
- VO Dolby Atmos (24-bit) : 4,68 Mb/s
- VF Dolby Atmos (24-bit) : 4,69 Mb/s
« Pour les films John Wick, Chad et moi préparons un repas. Il est cuisinier en chef et moi sous-chef. On trouve et assemble les ingrédients. », Keanu Reeves dans le supplément Un plan qui tue.
Bientôt dix ans déjà que Monsieur Wick comme l’appellent ceux qui le connaissent de réputation sème des cadavres sur son chemin à une vitesse qui en ferait presque passer un autre John, Matrix celui-là, pour un enfant de chœur. Pour autant et bien que trente piges les séparent, la saga John Wick et le cultissime Commando (1985) ont en commun cette approche d’un cinéma d’action à prendre au second degré (voire davantage), régressif au possible mais ô combien jouissif. Après tout, Viggo Tarasov (interprété par l’acteur suédois Michael Nyqvist disparu en 2017) ne demandait-il pas à John dès le début du tout premier volet : « Laissons nos instincts primaires de côté et traitons cette affaire en hommes civilisés ». Une conservation téléphonique à sens unique, John se contentant de raccrocher sans rien dire tandis que Viggo répondait à la question de son sous-fifre qui lui demandait « Il a dit quoi ? » par un simple « Bien assez ».
Il est comme ça John, un homme de peu de mots, exception faite de son désormais légendaire « Yeah », qui n’aspirait à rien d’autre sinon qu’on le laisse pénard mais qui, à l’image d’un autre John, Rambo celui-là, aurait tout aussi bien pu répondre : « Fais pas chier ou j’te ferais une guerre comme t’en a jamais vu ». Gavés aux CGI et autres superhéros capables d’anéantir une ville entière d’un simple claquement de doigt à la manière d’un Freezer et autre Son Goku, les spectateurs avertis firent une haie d’honneur à ce personnage débarqué de nulle part en 2014. Pour une fois, il ne s’agissait ni de l’adaptation d’un roman, d’une bande-dessinée ou même d’un remake. Humour à froid, scènes d’action en continu devant lesquelles le spectateur s’exclamera de bonheur le sourire jusqu’aux oreilles : « ça va jamais s’arrêter ! », c’est avant tout cela la « formule » John Wick. Celle du retour à un cinéma d’action que l’on n’espérait pas / plus revoir en ce début de 21ème siècle et où le scénario n’est qu’un prétexte plus ou moins fallacieux (la mort du chien de John, ultime cadeau posthume de sa défunte épouse) à une succession quasi-interrompue de séquences particulièrement burnées et tellement too much que l’on en rigole tout en ayant mal pour le personnage.
Chiffres en millions de dollars.
Box-Office France en millions d’entrées.
Sources : CBO Box Office, Box Office Mojo, IMDB
Durée des films :
- John Wick (2014) : 1h42
- John Wick 2 (2017) : 2h03
- John Wick Parabellum (2019) : 2h11
- John Wick : Chapitre 4 (2023) : 2h50
Désireux sans doute de satisfaire un public chaque fois plus nombreux (les recettes cumulées au box-office mondial des quatre films ont franchi la barre symbolique du milliard de dollars), les artisans de la saga ont cherché à rallonger la quantité de tatanes et par extension la durée de chaque nouvel opus. Résultat : John Wick : Chapitre 4 culmine à 2h50, à comparer aux 1h42 que duraient le premier opus. Dans le bonus intitulé Devoir de mémoire, le réalisateur Chad Stahelski cite moult références depuis Lawrence d’Arabie jusqu’à Opération Dragon en passant par Butch Cassidy et le Kid, la série des Zatoïchi, les films de John Woo, de Wong Kar-wai, de Quentin Tarantino ou encore Le Bon la Brute et le Truand. Des intentions certes fort louables mais qui dans le cas de ce 4ème opus n’en finissent pas moins par diluer l’intensité des débuts et peinent à maintenir l’intérêt du spectateur tout du long, notamment en raison de séquences de parlotte qui auraient gagné à être écourtées tout comme d’autres cinéastes cités en référence (qui a dit Tarantino ?). N’est pas Sergio Leone qui veut.
Quant à l’avenir du Baba Yaga, c’est le plus grand flou à l’heure actuelle. Si le studio Lionsgate entend bien continuer avec sa nouvelle poule aux œufs d’or, le réalisateur semble lui plus réservé quant à la possibilité d’autres opus alors que différents projets autour de l’univers de John Wick en sont d’ores et déjà à différents stades d’avancement, à commencer par Ballerina avec Ana de Armas qui sortira en 2024.
De haut en bas :
- Capture Blu-ray
- Capture Blu-ray 4K Ultra HD
Pour l’heure, il sera possible de se (re)voir, en accéléré pour certains (on en connait à la rédac), ce John Wick : Chapitre 4 par l’entremise de cette édition Blu-ray 4K Ultra HD concoctée par Metropolitan Vidéo. Et disons-le sans le moindre détour, voilà une édition qui arrache littéralement tout sur son passage. Nous aurions tout aussi bien pu vous dire que tout est parfait, vous laisser découvrir les notes en début d’article et nous arrêter là. Mais (manque de bol on sait) nous allons tout de même tenter de développer quelque peu.
Pour commencer, nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K. Comme tous les autres opus de la franchise, ce quatrième volet a été filmé à l’aide de caméras numériques Arri Alexa (LF et Mini LF dans le cas présent si l’on en croit la fiche IMDB). Que dire sinon que le résultat est juste sublime. Chaque scène, chaque plan a bel et bien été conçu en hommage aux innombrables références cinématographiques sus-citées mais aussi et surtout semble avoir été sciemment élaboré comme une toile de maître avec des éclairages et des couleurs très marqués (bleus, verts, rouges, jaunes, etc.) : le fastueux château de Versailles, extérieur comme intérieur (14 et 15min), la séquence à Osaka et ses mille et une lumières (18min), la méga baston dans la gigantesque boîte berlinoise et ses cascades d’eau (82min). La profondeur de champ est juste remarquable (cf. cette séquence d’ouverture en plein désert à 3min), la précision de l’image n’est jamais prise en défaut grâce à un encodage de tout premier ordre tandis que le festival de couleurs se trouve renforcé à chaque plan grâce à l’étalonnage HDR10 / Dolby Vision. Un sans-faute sur toute la ligne. À noter pour la bonne bouche qu’il s’agit là d’une copie française comme en attestent les sous-titres français façon « bulles de bande-dessinée » qui apparaissent lorsque les personnages s’expriment dans différentes langues (comme par exemple en japonais).
Transition toute trouvée pour vous parler des pistes audios où là encore, il ne sera pas nécessaire d’aller chercher bien loin pour comprendre où vous avez mis les pieds… et surtout les oreilles. Dès la toute première minute, ces coups de poings que donnent John Wick tambourinent et résonnent sur toutes les voies, basses comprises, avec une telle ampleur, une telle puissance qu’il ne fait alors aucun doute que les 2h50 qui vont suivre seront un véritable festival acoustique. Là encore, prenez n’importe quelle scène (de baston de préférence, ce n’est pas le choix qui manque) et vous en aurez pour votre argent. Cerise au sommet du gâteau et phénomène assez rare pour être signalé, les disques Blu-ray 4K et Blu-ray proposent des pistes anglaise et française en Dolby Atmos qui délivrent des performances acoustiques virtuellement identiques. Merci qui ? Merci Metropolitan !
Nous aurions aimé être aussi enthousiastes concernant l’interactivité. Cependant, les 11 reportages d’une durée allant de 5 à 10 minutes chacun pour un total cumulé de plus d’une heure sont plus proche de la featurette promo que d’un vrai making of approfondi sur les coulisses de la production. Si Chad Stahelski et Keanu Reeves se connaissent depuis l’époque de Matrix (1999) où Chad était alors la doublure cascade du comédien (fait déjà connu depuis longtemps maintenant), les différents modules reviennent sur les 6 mois d’entrainement de Keanu avec une attention particulière sur la scène au nunchaku, les costumes, les décors (celui de la boîte à Berlin et ses murs d’eau aurait coûté à lui seul $10M dixit le réalisateur), le tournage dans les écuries de Versailles ou encore au Louvre (tous deux fermés pour l’occasion), sans oublier bien sûr le Sacré Cœur lui aussi fermé durant 6 nuits pour les besoins du tournage. Les deux modules les plus longs se focalisent pour le premier sur le personnage de Caine interprété par Donnie Yen dont la renommée dans le cinéma d’action lui conférait la possibilité de tenir tête à John Wick et pour le second sur la scène d’action autour de l’Arc de Triomphe, mélange de prises de vue réelles et de plans tournés sur un aéroport allemand retouchés ensuite en CGI. Une bande-annonce (en VF) complète le tout. À noter toutefois que vous ne trouverez nulle trace de la fin alternative ou encore de la version Director’s Cut plus longue de 10/15 minutes, toutes deux évoquées par le réalisateur au cours de ces dernières semaines.
Ce ne sera sans doute que partie remise pour une future édition « Collector Plus Plus Plus » sachant qu’à l’heure actuelle John Wick : Chapitre 4 se décline déjà en France dans moult éditions Blu-ray 4K Ultra HD : Standard, Steelbook, Steelbook Collector, Coffrets réunissant les quatre films. Quel que soit votre choix, les performances techniques seront au rendez-vous.
Les plus
- Un Blu-ray 4K top démo image / son.
- Une VF Dolby Atmos aussi performante que la VO.
- Des éditions pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Les moins
- Des bonus un peu « légers ».
