Tout a été dit ou presque sur Zombie, le cinquième film de Romero et opus central de la fameuse (première) trilogie des morts-vivants. Nombre d’exégètes se sont penchés sur l’extra lucidité d’une œuvre visionnaire considérée à juste titre comme un brûlot pamphlétaire à l’encontre de la société américaine devenue ultra consumériste. D’autres y ont vu et y voit encore le meilleur film gore de tous les temps adoubant ainsi à jamais le grand et talentueux Tom Savini dont la réputation n’est plus à faire aujourd’hui. Enfin, les historiens du cinéma l’assimilent au maillon manquant entre les films de monstres des années 50 (les fameux « matinees movies ») et la dégénérescence géniale du genre à mi-chemin entre le « Giallo » et le « Slasher ».
De fait Zombie est tout cela à la fois, à savoir une œuvre protéiforme qui n’en finit pas de faire parler d’elle, de provoquer moult remakes, de soulever le cœur de celui qui le découvrirait pour la première fois (ah le veinard !), bref, de tout simplement fasciner de la première à l’énième vision. C’est qu’en analysant le comportement d’une société, habituée au confort et à la propriété, devant faire face à l’inconnue, Romero nous jette en effet à la figure son sentiment teinté de pessimisme lucide sur cette humanité repliée sur elle-même, nous renvoyant in fine face à nos responsabilités et à la vacuité de nos existences. Tout ce que n’est pas ou plus la série The Walking Dead que Romero qualifiait d’ailleurs de soap-opera.
Une inexorabilité du discours qui nous amène au cœur même du film par rapport à son intemporalité dont la source n’est autre que la fascination que nous portons à l’égard de la mort accompagné de son cortège de doutes et de certitudes. Et voire ces hordes de zombies, toujours plus nombreux, envahir le monde des vivants pour faire de leur existence un purgatoire, a aussi, avec les différentes visions, ce côté jouissif de la répétition hypnotique morbide, propre à ces œuvres évolutives dans le temps. Ici il n’est plus question de comprendre, comme dans The Day of the Dead, ni même de survivre, mais bien de mourir avec comme unique alternative, la possibilité de revenir hanter sa propre existence. La boucle infernale est donc bien bouclée.
Inlassablement, Zombie diffuse son credo, que le temps enrichit par une réflexion autour du concept même de la pérennité d’une œuvre, preuve, s’il en était besoin encore, de son incroyable force avec de surcroît pour l’auteur de ces lignes l’inoubliable souvenir nostalgique d’une découverte sous le manteau, dans une copie vidéo forcément douteuse, mais qui suffisait au bonheur de tout bon « starfixien » en culotte courte. C’était le temps d’un certain René Chateau qui ne pouvant le sortir au cinéma du fait d’une censure intraitable, le proposa d’abord en VHS dans sa collection « Les films que vous ne verrez jamais à la télévision ». Et comme pour Massacre à la tronçonneuse, le film était déjà culte avant même son exploitation au cinéma en 1983 rendue finalement possible par le changement de majorité présidentielle. Entre-temps, Zombie est sorti aux États-Unis selon un montage défendu bec et ongle par Romero et son producteur Richard P. Rubinstein, puis en Europe et surtout en Italie via un montage plus court supervisé par un certain Dario Argento sans qui, faut-il le rappeler, Zombie n’aurait certainement jamais vu le jour…
C’est d’ailleurs ce montage que nous français avions découvert à l’époque et c’est celui qui a bénéficié ici d’une restauration 4K effectuée en Italie depuis un nouvel interpositif aux qualités intrinsèques annoncées comme supérieures à celui qui a servi à l’édition italienne 4K UHD sortie en novembre 2016. Devant nos différents écrans, on reste cependant un tantinet dubitatif tant il nous est véritablement impossible d’affirmer que l’image proposée enterre tout ce que l’on avait pu voir de par le passé. La « faute » à Michael Gornick directeur de la photo sur Zombie et référent quant à cette restauration pour ESC. En gros on peut avancer que le bonhomme nous a fait le coup de Suspiria (cf le Blu-ray édité par Wild Side en janvier 2012) qui fait depuis jurisprudence. Soit l’intime conviction de modifier une photo selon les desiderata de tous au moment du tournage mais rendu impossible par les contraintes budgétaires ou tout simplement techniques de l’époque. Ce qui avec l’avènement du numérique et de ses infinies possibilités permet de rectifier en jouant du coup à l’apprenti sorcier. Ce que dit d’ailleurs d’une façon très claire Gornick lors du commentaire audio enregistré en exclusivité pour cette édition. Accompagné de l’assistant caméraman Tom Dubensky, ils reviennent sur leur volonté de modifier l’aspect glauque des néons qui était bien souvent la seule source d’éclairage lors du tournage au sein du centre commercial. Ce qui donne à l’image un aspect moins vert tirant plus vers le cyan. Un exemple parmi tant d’autres avec de surcroît un étalonnage général qui accentue drastiquement la palette colorimétrique comme le rouge, le vert quand il n’a pas été modifié ou atténué et le bleu. Et quand tout cela est réuni au sein du même plan, comme c’est le cas au début à l’intérieur du studio de TV, on se croirait dans un giallo signé Argento.
Capture (cliquable) issue de la version européenne restaurée 4K
Non que l’on veuille se la jouer vieux con hermétique à tous changements mais revoir Zombie dans ces conditions altère grandement son côté film de fin du monde tourné à l’arrache à la limite du documentaire. Le côté organique s’estompe pour quelque chose de beaucoup plus pop et stylisé, ce qui en soi nous dérange profondément. D’autant qu’à triturer numériquement un master de surcroît de deuxième génération ne va pas oblitérer comme par magie le manque de contrastes originel ou de profondeur de champs. Ce qui était admis car faisant parti du décor se transforme ici en une tare dont on n’a bien du mal à passer outre. En gros et si l’on voulait faire une mauvaise métaphore, on va dire que voilà une image qui manque de mordant (hu hu !). Impression qui s’estompe toutefois un tantinet en 4K. Mais pour en savoir plus, il va falloir vous farcir un autre texte en devenir (stay tuned comme on dit).
Captures cliquables au format natif
Quant à nous, on s’est alors plongé avec délice dans la Director’s cut présente au sein du deuxième disque où l’image présente certes moins de garanties niveau définition avec un master non exempt de menus défauts de pelloche mais où l’on y retrouve nos marques (de vieux cons oui on sait merci). Les couleurs semblent en comparaison en retrait pour ne pas dire délavées avec cette impression d’ensemble que tout cela est cuit dans son jus de l’époque. Les noirs sont souvent bouchés mais vont de pair avec une profondeur de champ totalement inexistante lors de certains plans. Preuve s’il en est d’une économie de lumière rarement démentie donnant donc cet aspect glauque qui se marie si bien avec le maquillage verdâtre des peaux voulu par un Tom Savini à l’ingéniosité qui s’affirmait déjà. Et puis c’est cette version qui a dorénavant nos faveurs depuis qu’on l’a redécouverte en 2007 via le Blu-ray édité par Anchor Bay présentant une restauration qui tient encore plus que la route aujourd’hui. Plus longue et à l’humour noir éprouvé, elle prend littéralement à contre-pied l’aspect nihiliste et le discours sans concession de La Nuit des morts-vivants. Le commentaire audio avec Romero, sa femme et Savini enregistré en 2004 pour la fameuse édition DVD Anchor Bay qui l’accompagne ici permet d’ailleurs au réalisateur d’émettre une hypothèse tout à fait recevable quant à la censure bien plus féroce qui s’est abattue sur la version montée par Argento. En ce sens qu’en retirant la plupart des scènes burlesques ou les passages aux dialogues à l’humour assumé, elle amoindrissait le côté cartoonesque de la version US pour ne lui laisser au final aucun contrepoint et aucune respiration. Le film ne devenant de facto qu’une charge virulente et premier degré envers une société dépeinte comme uniquement consumériste et totalement abrutissante. Ce qui, au-delà de l’aspect très graphique et gore, aura fait peur aux censeurs français, allemands et dans une moindre mesure anglais de l’époque.
Où l’on remarque ici l’excellent travail de restauration menée sur la version US visible sur l’édition Blu-ray Anchor Bay parue en 2007. Travail non repris par ESC.
La grosse différence entre les deux versions réside aussi au niveau de la bande son. Totalement phagocytée par les accords alternatifs du groupe rock italien Les Gobelin dans la version européenne, elle se compose principalement ici de morceaux de musique appartenant au domaine public choisis exclusivement par un Romero qui là encore jouait à fond la carte de la dissonance et du décalage avec ce que l’on voit à l’écran. Comme si Zombie était accompagné tout du long par une sorte de musique d’ascenseur rappelant justement ce que l’on peut entendre dans un centre commercial. Ces deux aspects totalement antinomiques dans leur approche (et ce même si Romero a utilisé au final sur son montage quelques compositions créées par Les Gobelin), Julien Sévéon, auteur du livre George A. Romero : Révolutions, Zombies et Chevalerie, nous en parle avec beaucoup d’à-propos au sein des bonus du 4ème disque qui propose le film dans sa version européenne dite full frame. Une intervention à compléter avec celle du premier disque où là il aborde les aspects les plus saillants du film et de sa fabrication tout en revenant sur les deux montages, l’accueil critique, le passage à Cannes au Marché du film et le pactole qu’aura été son exploitation au cinéma puis en vidéo. À noter que outre ces deux compléments inédits, une présentation du film signée Argento où l’on a bien du mal à le comprendre ainsi que le commentaire audio déjà cité plus haut du directeur de la photo ont eu aussi été spécialement réalisés pour ce coffret. Sans oublier de mentionner la toute récente discussion publique entre Bertrand Bonello et Jean-François Rauger à la Cinémathèque Française que l’on peut retrouver en intégralité ici.
Tous les autres bonus sont tirés essentiellement de la fameuse édition DVD Anchor Bay parue en 2004 aux États-Unis qu’ESC a pris la peine d’intégralement sous-titrer en français ou de ceux produits en leur temps par feu Opening pour son double DVD Collector paru en 2002 et 2013 (Blu-ray + DVD) via Filmédia (ex Opening) chez nous. Sans vouloir rentrer dans le détail qui serait de toute façon fastidieux mais dont vous retrouverez le descriptif exhaustif un minimum commenté en fin de ce papier, on peut affirmer que tout un chacun y trouvera son comptant. Depuis le fan absolu pour qui le film n’a plus aucun mystère au néophyte qui saura à n’en pas douter prendre le temps d’emmagasiner les heures et les heures de suppléments qui même si elles peuvent donner à entendre des informations ou des anecdotes redondantes restent un puits sans fond où l’on pourra s’abreuver ou picorer selon son humeur du moment. On pourra ainsi écouter tous les commentaires audios tous foisonnants et instructifs avec une préférence pour celui déjà cité avec Romero présent sur le disque 2.
Il y a aussi sur le dernier disque un making of ultime de plus d’1h40 intitulé The Definitive Document of The Dead réalisé par Roy Frumkes entre 1979 et 2011. Il n’est pas totalement inédit puisqu’on peut le découvrir sur les différentes éditions Opening et Filmédia, mais dans une version de 80 minutes. Depuis, l’auteur l’a une nouvelle fois enrichi pour devenir certainement le doc définitif sur la chose. On y retrouve les images tournées en 16mm à l’époque par Robert Langer, un des zombies du film (proposées dans un montage de 13min sur le disque 2) mais aussi différentes interventions de l’équipe au moment du tournage. la seconde moitié revenant sur l’héritage Zombie au sein de la filmo même de Romero avec des interventions de personnalités telles que Judith O’Dea, Joe Pilato, William Lustig, Danny Boyle, ou encore Simon Pegg. Y a donc pas à dire, on est bien en présence d’un objet appelé à devenir essentiel de par sa densité et sa richesse d’autant que cerise sur le gâteau, on trouvera aussi un livre bien ventru signé Marc Toullec qui revient en détail sur les 6 films que signera Romero sur le zombie.
Le seul bémol dans tout ce torrent d’infos et d’analyses du film forcément savantes, pertinentes et didactiques est l’absence de contextualisation de la version dite Full frame du quatrième disque au montage européen issue de la même restauration 4K que celle proposée sur le premier disque dans son format en 1.85 d’origine. Pas une ligne, pas un doc audio ou vidéo nous expliquant la raison de sa présence ici sinon ce constat à l’œil nu de découvrir un cadrage proposant plus d’image en haut et en bas. So what ? Si la chose était déjà proposée sur l’édition 4K italienne, au moins le cinéaste Nicolas Winding Refn, parrain de l’édition, ainsi qu’un carton introductif en expliquait sa présence et son éventuel à-propos au regard de l’histoire du cinéma et du film. Tout comme nous n’avons aucune info sur la version dite cannoise. On sait qu’elle fut présentée au marché du film mais même cela on n’en trouve aucune trace ni information dans aucun des bonus proposés au sein de cette édition sinon quelques mots chez Julien Sévéon. Dommage.
Carton introductif présent au sein de l’édition italienne Blu-ray 4K pour la version full frame
On regrettera pour finir que l’éditeur n’ai pas voulu proposer un coffret qui aurait inclus la galette 4K UHD. Au lieu de quoi, ceux qui sont équipés ad hoc, pourront se le procurer à un prix ne défiant aucune concurrence (40 euros quand même) et expurgé de la plupart des bonus du coffret Blu-ray à l’exception du commentaire audio avec le chef op, de la présentation du film signé Dario Argento, d’un entretien avec ce dernier et d’une présentation de l’univers Zombie de George A. Romero par Julien Sévéon. Au final, il est indéniable que ce coffret 4 disques Blu-ray coche de nombreuses cases dans la colonne « must have » mais il est tout aussi indiscutable d’affirmer qu’il est loin d’être l’objet définitif auquel on pourrait s’attendre compte tenu du prix là aussi prohibitif (70 euros et on ne tousse pas dans le fond merci). Soit la bagatelle de 110 euros pour qui voudrait le film en 4K accompagné de l’intégralité des bonus. On nous rétorquera que c’est certainement le prix à payer aujourd’hui (et ce même si l’éditeur a pris l’habitude de passer par des campagnes de Crowdfunding pour quelques uns de ses titres majeurs) compte tenu d’un marché vidéo exsangue porté par des éditeurs indépendants comme ESC qui doivent supporter l’intégralité des coûts en incluant ici la prise en charge de cette restauration en 4K de la version européenne. Sans aucun doute. Mais avec un arrière-goût teinté d’une frustration plus que lancinante pour ne pas dire obsédante.
Zombie (1978) – Coffret 4 Blu-ray Cult’Edition
Réalisateur : George A. Romero
Éditeur : ESC Éditions
Sortie le : 24 mai 2019
Des morts-vivants assoiffés de sang ont envahi la Terre et se nourrissent de ses habitants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre commercial abandonné. Alors que la vie s’organise à l’intérieur, la situation empire à l’extérieur…
Disque 1 : Version Européenne (montage supervisé par Dario Argento avec la BO de Goblin) + bonus
- Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais, Français, Italien DTS-HD MA 5.1 et Anglais DTS-HD MA mono 2.0
- Sous-titres : Français débrayables
- Commentaire audio STF réalisée pour cette édition de Michael Gornick (chef op), Tom Dubensky (assistant caméraman) et Lee Karr (historien du cinéma et auteur) produit et réalisé par Jim Cirronella (2019)
- Durée : 1h59min 31s
- 1 BD-50
- Entretien inédit autour du film avec Dario Argento (2019 – 22min 24s – HD)
- George A. Romero, l’homme aux Zombies par Julien Sévéon (2019 – 28min 28s – HD)
- Discussion publique entre Bertrand Bonello et Jean-François Rauger à la Cinémathèque Française (2019 – 59min 06s – HD)
- Quando all’inferno non ci sarà più posto : entretien avec Dario Argento, Claudio Argento, Alfredo Cuomo, Claudio Simonetti… (2004 – 30min 21s – HD – VOST) – Présent sur le 4K italien
Disque 2 : Version Director’s Cut US + bonus en VOST
- Image : 1.78:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais DTS-HD MA 5.1 et DTS-HD MA mono 2.0
- Sous-titres : Français débrayables
- Commentaire audio de George A. Romero, Tom Savini (maquillage et effets-spéciaux) et Chris Romero (assistante réal et femme à la ville de George) animé par Perry Martin alors producteur du DVD d’Anchor Bay (2004)
- Durée : 2h07min 03s
- 1 BD-50
- Home Video shooté et commenté par Robert Langer, un des zombies du film (2004 – 13min 26s – HD – Anchor Bay)
- Visite du centre commercial Monroeville Mall avec l’acteur Ken Foree shooté par Greg Nicotero (2004 – 11min 28s – HD – Anchor Bay)
- The Dead Will Walk de Perry Martin (2004 – 74min 58s – HD – Anchor Bay)
Disque 3 : Version longue présentée à Cannes + bonus en VOST (sauf mention contraire)
- Image : 1.78:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais DTS-HD MA 5.1 et DTS-HD MA mono 2.0
- Sous-titres : Français débrayables
- Durée : 2h19min 27s
- 1 BD-50
- Les Zombies de Romero par Linda Tahir et Christophe Champclaux (2013 – 25min 16s – HD – VF – Filmédia)
- Les effets spéciaux de Zombie décryptés par Benoit Lestang (2002 – 17min 46s – HD – VF – 2002 – Opening)
- Entretien avec Jean-Pierre Putters, fondateur et ancien rédacteur en chef du magazine Mad Movies (2002- 18min 41s – HD – Opening)
- Matériel promotionnel
- Bande annonce US de 1978 (1978 – 2min 32s – 1.33 – HD – VO DD 2.0 mono)
- Bande annonce européenne (1978 – 3min 27s – 1.33 – HD – VA DD 2.0 mono)
- Bande annonce française René Chateau (1min 01s – 1.85 – HD – DD 2.0 mono)
- Bande annonce allemande (3min 22s – 1.33 – HD – VO DD 2.0 mono)
- 4 spots TV US (3min 17s – 1.33 – HD – VO DD 2.0 mono)
Disque 4 : Version Européenne Full Frame + bonus en VOST (sauf mention contraire)
- Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais, Français, Italien DTS-HD MA 5.1 et Anglais DTS-HD MA mono 2.0
- Sous-titres : Français débrayables
- Commentaire audio STF de Claudio Fuiano (producteur de musique et restaurateur de bandes originales), Claudio Simonetti (compositeur de la musique du film avec Goblin) et du musicien Allessandro Marenga (2004)
- Commentaire audio STF de David Emge (Flyboy), Scott Reiniger, Gaylen Ross et Ken Foree (Anchor Bay – 2004)
- Durée : 1h59min 31s
- 1 BD-50
- La musique de Zombie par Julien Sévéon (2019 – 18min 07s – HD)
- The Definitive Document of The Dead de Roy Frumkes (102min 09s – HD – 1979 à 2011 – Opening)
La nouvelle restauration 4K enterre bel et bien celle effectuée par les Américains, a minima en terme de précision et de texture et au point où on pourrait douter qu’elles partent toutes les 2 du même éléments (un interpositif).
Il est cependant dommage de ne pas parler du cadrage de cette nouvelle restauration, qui montre trop d’image à gauche car montrant vraisemblablement la partie normalement réservée pour la bande son et qui n’a pas à être intégrée au cadre. Un indicateur est le vignettage visible par endroits.
Par contre, le prix est nettement problématique. Celui proposé pendant la campagne (70€ tout compris) était autrement plus intéressant, mais le problème vient avant tout du tarif et du contenu hallucinant de l’UHD dans le commerce : 40€ (!) pour l’UHD seul (même pas un combo), et qui oblige de prendre un coffret à 70€ à côté pour les bonus ? Cela ne défie effectivement aucune concurrence.
On avait remarqué pour le cadrage mais la flemme quoi… et puis on espérait ton intervention. Chose faite. Merci 😉
L’image d’ESC de « Zombie » n’est pas bonne, elle est beaucoup trop sombre, les couleurs sont trop saturées et le contraste est faible. Les anciennes éditions bénéficiaient d’une image de meilleure qualité.
Regrettable que les deux versions du film de Romero n’aient pas bénéficié du même soin de restauration.
Et concernant le Director’s Cut, la critique n’est pas claire sur votre préférence entre l’ancienne restauration par Anchor Bay et celle par ESC. Qu’en est-il ? Merci.
Concernant la Director’s Cut, notre préférence va vers Anchor Bay qui propose une restauration, un encodage et un respect du format qui nous semblent plus en rapport avec les intentions originelles du film. Vous avez raison, notre texte n’est pas super clair sur cet aspect sinon le petit commentaire au-dessous des deux captures comparatives ad hoc.
Bien à vous