Tous les articles par Sandy Gillet

Jeu Concours Yojimbo / Sanjuro

À l’occasion de la sortie en édition Blu-ray + DVD + Livret  de Yojimbo (1961) et de Sanjuro (1962), deux films signés Akira Kurosawa totalement jouissifs qui renouvelaient à l’époque le genre du Chanbara, nous vous proposons un jeu concours pour gagner ces deux titres. Et si vous voulez vous faire une idée plus précise de l’excellent travail effectué par l’éditeur WildSide Vidéo, on vous invite à lire l’excellent papier (y a pas de mal à s’envoyer des fleurs) que nous vous avons mitonné avec amour ici. Une saine lecture qui pourrait aussi vous aiguiller dans la recherche des bonnes réponses à nos questions « badasses » ci-dessous.

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Brimstone : Voyage au bout de l’enfer

Il faut remonter loin dans nos souvenirs de bouffeurs de pelloches (argentiques et numériques) pour se remémorer pareille claque visuelle, sensorielle mais surtout pareil putain de « méchant » à l’écran. Brimstone du néerlandais Martin Koolhoven réunit tous ces ingrédients et plus encore. À commencer par un portrait de femme là aussi quasi inédit dans le western sinon à penser au très bon Shérif Jackson avec la non moins formidable January Jones découverte dans la série Mad Men ou plus loin dans l’histoire du genre avec 40 Tueurs (1957) de Fuller et l’ensorcelante Barbara Stanwyck. Ah oui parce que Brimstone c’est d’abord un western, genre honni qui mal y pense si l’on doit se fier au box office récent. Et pourtant, voilà un pan du cinéma mondial que l’on ne doit pas cantonner aux seuls remakes un peu  pourris des deux dernières décennies  (Les 7 Mercenaires ou 3H10 pour Yuma au hasard) ou autres productions tarantinesques pour le moins anecdotiques. D’autant que Brimstone joue sur énormément de tableaux dont le thriller lorgnant sur le fantastique. Rien que ça !

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Yojimbo et Sanjuro de Akira Kurosawa en Blu-ray chez WildSide

WidSide Vidéo poursuit, tel un métronome, la sortie en éditions Blu-ray + DVD + Livret de films signés Akira Kurosawa. Au final, la collection sera composée de 17 œuvres majeures pour ne pas dire incontournables et incontestées issues de sa très riche filmographie. Elle compte balayer trois décennies allant de 1943 (Je ne regrette rien de ma jeunesse) à 1970 (Dodes’Kaden). Avec Yojimbo (1961) et Sanjuro (1962), ce sont respectivement les 7ème et 8ème films qui sont édités. Et pour ceux dont la filmographie du maître japonais reste floue ou peu abordée, il s’agirait de la plus belle des entrées en matière tant voici un condensé du « savoir faire » de  Kurosawa qui sous couvert ici de divertissements totalement jouissifs balance ses messages entre dénonciation de la corruption qui gangrène plus que jamais la société (Yojimbo et Sanjuro) et convictions pacifistes / anti-militaristes profondes (Sanjuro).

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Fiche film : Mate-me por favor

La réalisatrice Anita Rocha da Silveira est scénariste, monteuse et réalisatrice de trois courts-métrages, The Noon Vampire (2008), Handball (2010) et The Living Dead (2012) qui a été selectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2012. Mate-me por favor est son premier long-métrage.

L’idée de départ est venue à la cinéaste en 2011. En effet, cette année-là, la productrice Vania Catani lui propose de financer son premier long-métrage. L’artiste décide alors de s’inspirer des thèmes présents dans ses courts-métrages afin de les sublimer dans un long, notamment l’idée d’explorer comment les adolescents appréhendent la mort et l’amour.

Une des raisons qui a poussé Anita Rocha da Silveira à écrire Mate-me por favor est le suicide d’une de ses amies. La réalisatrice avait alors 21 ans et a été très marquée par ce drame. Elle s’est alors plongée dans l’étude de l’adolescence, cette période où l’on teste les limites de son corps jusqu’à se mettre en danger.

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Grave (de chez grave)

V’la donc un film qui arrive avec ses gros sabots depuis sa première projection cannoise où il fit sensation et ses spectateurs évanouis lors d’une séance de Minuit au Festival de Toronto en septembre 2016. Une assertion largement diffusée faut-il le rappeler, par le responsable du marketing du film sur place. De là à questionner tout ce buzz savamment orchestré à chaque nouvelle apparition du film (Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg, Sitges, Le PIFFF, Gérardmer), il y a un pas que nous franchirons mais qu’à moitié. Car pour le coup, Grave est fidèle à la réputation qu’on a bien voulue lui octroyer mais certainement au grand dam de sa réalisatrice dont c’est ici le premier long. Mais quel long putain ! (oui des fois être grossier permet d’expectorer le véritable malaise ressenti à la vision de ce film totalement à part dans le paysage cinématographique français).

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