C’est bien simple, avec 1 367 957 entrées au compteur, le Box office France n’avait de mémoire de béotien, jamais affiché un cumul aussi famélique. Il faut en fait remonter à la semaine du 20 au 26 juin 2001 pour trouver pire avec 1 325 854 entrées. C’était le temps de Pearl Harbor qui perdait plus de 50% de ses spectateurs en 3ème semaine, du Fabuleux destin d’Amélie Poulain qui réalisait encore près de 200 000 entrées en 9ème semaine (pour un final à 8 636 795 entrées, rappelons-le) ou encore d’un certain Retour de la Momie qui trustait la troisième place du BO en 5ème semaine. Bref que du bon et du lourd qui tâche alors que la proposition de cinéma actuelle est d’un tout autre calibre.
Avec 2 096 522 entrées, le Box office de la semaine accuse sa plus mauvaise marque de l’année. C’est comme qui dirait la dépression post cannoise pour tout le monde avec en point de mire peu d’espoir jusqu’au mercredi 10 juin et l’arrivée dans les cinémas de Jurassic World. Après, il faut bien reconnaître que l’offre nouveauté n’était pas des plus alléchantes sans parler des films en continuation dont l’attrait ne fut visiblement pas suffisant pour continuer à drainer les foules dans les salles.
Voici comment débutait le papier de la semaine dernière jamais terminé : 3 014 757 entrées. C’est le cumul enregistré par le box office de cette semaine. C’est en gros 500 000 entrées de plus que la semaine dernière. Et on peut dire que c’est en grande partie grâce à Mad Max : Fury Road qui a lui seul engrange près d’un million de spectateurs en, précisons-le, moins de 7 jours puisque le film de Miller est sorti jeudi 14 mai avec une première séance à 14h.
On précisera pour commencer que Tomorrowland c’est une des sections à thème commune aux parcs Disneyland pour laquelle le réalisateur Brad Bird a clairement revendiqué les origines du film. On s’en voudrait dès lors de ne pas rappeler que la franchise Pirates des Caraïbes a eu pour inspiration « originale » l’attraction du même nom. Il est tentant bien entendu d’effectuer un raccourci facile à ce stade très développé de ce papier. Et bien au risque d’en décevoir quelques uns, on va le prendre ce raccourci mais en utilisant quelques détours tout de même pour expliquer pourquoi À la poursuite de demain, sous ses aspects de grand film de divertissement comme seul Disney en a la recette, se cache en fait une vision du présent nostalgique d’un certain passé que l’on a bien du mal à justifier.