Dixième réalisation de Benoit Delépine et Gustave Kervern, Effacer l’historique est à la fois un film « période gilets jaunes » et une critique de l’ère numérique.
Gustave Kervern et Benoît Delépine n’avaient pas le droit de mentionner les noms des marques dans Effacer l’historique, ce qui a posé plusieurs difficultés : « Les grandes marques sont mieux protégées que les personnes physiques. On n’avait pas le droit de citer Cupertino, la ville d’Apple. C’est comme si on n’avait pas le droit de citer Clermont-Ferrand parce que c’est la ville de Michelin ! Non mais on rêve ! On a été obligé de blanchir les masques Anonymous avec des effets spéciaux, parce que les droits de ces masques appartiennent à la Warner. Même ce symbole d’anarchisme est privatisé par une multinationale. On est cernés. »