The Mandalorian - Saison 1 - Blu-ray 4K Ultra HD

The Mandalorian – Saison 1 en 4K : This is the way

Vous reprendrez bien un peu de Star Wars en Ultra Haute Définition sur votre support de prédilection ? Comment dire non lorsqu’il s’agit de The Mandalorian – Saison 1 dans une édition Blu-ray 4K de tout premier choix en matière de prestations techniques. En revanche, côté bonus…

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.
  • The Mandalorian - Saison 1 - Édition Boîtier SteelBook - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
  CommerçantPrixÉvolutionStockAchat 

The Mandalorian - Saison 1 - Édition Boîtier SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Lucasfilm
Sortie le :10 janvier 2024  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

The Mandalorian en Blu-ray 4K Ultra HD

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’une édition définitive fournie par l’éditeur.

Retrouvez nos captures 4K UltraHD en résolution native 3840 x 2160 pixels au format PNG non compressé sur notre Patreon

The Mandalorian - Saison 1 - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

The Mandalorian – Saison 1 – Édition Boîtier SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Synopsis : Au coeur du chaos provoqué par la chute de l’Empire Galactique, un chasseur de primes en armure, seulement connu sous le nom de Mandalorienn accepte une mission profitable mais énigmatique…

Disque 1 : The Mandalorian Saison 1 (Épisodes 1 à 4) en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 39min, 31min, 36min, 40min

Bonus :

  • Aucun

Disque 2 : The Mandalorian Saison 1 (Épisodes 5 à 8) en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 33min, 42min, 39min, 47min

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Les Vestiges de l’Empire (5min 46s)
  • Forger l’enclave, partie 1 (10min 35s)

Disque 3 : The Mandalorian Saison 1 (Épisodes 1 à 4) en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français Dolby Digital 5.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 39min, 31min, 36min, 40min

Bonus :

  • Aucun

Disque 4 : The Mandalorian Saison 1 (Épisodes 5 à 8) en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français Dolby Digital 5.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 33min, 42min, 39min, 47min

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Les Vestiges de l’Empire (5min 46s)
  • Forger l’enclave, partie 1 (10min 35s)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 82,20 Go (disque 1) et 82,43 Go (disque 2)
  • Taille du film : De 16 Go à 23 Go par épisode
  • Bitrate vidéo moyen : 68 Mb/s (disque 1) et 59 Mb/s (disque 2)
  • VO Dolby Atmos (24-bit) : 3,55 Mb/s
  • VF Dolby Digital 5.1 : 640 Kb/s

En toute honnêteté, après la nouvelle trilogue (épisodes VII à IX) mais aussi et surtout le calamiteux Solo : A Star Wars Story (2018) de Ron Howard qui aura sonné l’alerte du côté de chez Lucasfilm après des résultats désastreux au box-office, beaucoup, à commencer par les membres de la rédac de DC, ont commencé à définitivement ranger la viande dans le torchon et à ne plus rien espérer quant à l’avenir de la mythique saga imaginée par George Lucas. Certes, il y avait bien eu le remarquable Rogue One (2016) de Gareth Edwards. Mais à l’exception de ce coup d’éclat de la résistance et accessoirement le meilleur Star Wars depuis L’Empire contre-attaque (1980), la saga semblait lentement mais sûrement se diriger vers le côté obscur de la Force.

Puis, lors du lancement de sa plate-forme de streaming en novembre 2019 (mars 2020 en France), Disney (qui faut-il le rappeler a racheté Lucasfilm en 2012) annonçait la diffusion de The Mandalorian, toute nouvelle série dans l’univers Star Wars. À ce stade, beaucoup n’y voyait guère matière à reprendre espoir. C’était sans compter sur Jon Favreau, créateur de la série, et Dave Filoni, producteur exécutif. Deux individus biberonnés à Star Wars depuis leur plus jeune âge. Favreau a découvert la trilogie originelle (épisodes IV à VI) en salles étant gamin et il faut entendre Dave Filoni dans un long monologue de cinq minutes nous conter (dans un bonus hélas introuvable au sein de cette édition, on y revient plus tard) son admiration pour cette même trilogie et combien elle regorge de thématiques beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît là où certains la considèrent encore (à tort) comme un simple divertissement pour enfants.

Deux individus qui ont parfaitement su lire entre les lignes et revenir aux fondamentaux de la saga imaginée par Lucas, entre récits de la Seconde Guerre Mondiale (La Bataille d’Angleterre), films de samouraïs (Akira Kurosawa en tête) et westerns. Ce n’est pas un hasard si Favreau a réalisé un film à la croisée des chemins, Cowboys & envahisseurs (2011), et encore moins s’il déclare que le personnage-titre de The Mandalorian est directement inspiré d’un certain homme sans nom de la mythique Trilogie du dollar de Sergio Leone. Ajoutez à cela des lieux (Tatooine), des créatures jadis de second plan et aujourd’hui ramené au premier, d’innombrable clins d’œil et vous obtenez cette série dont l’action se déroule quelques années après la destruction de la seconde Étoile Noire à la fin du Retour du Jedi. Din Djarin (Pedro Pascal), un Mandalorian de la même tribu que le Boba Fett aperçu pour la première fois dans L’Empire contre-attaque (on y revient encore et toujours) est un chasseur de primes qui au cours d’une de ses traques va se retrouver nez à nez avec un Enfant (il sera appelé ainsi durant toute la première saison) de la même espèce que Yoda. Mais plutôt que de le remettre aux mains de son commanditaire, un sbire interprété avec délice par Werner Herzog à la solde des derniers survivants de l’Empire, il décide de le protéger. Un long périple semé d’embuches débute alors pour Mando et celui qui répondra par la suite au nom de Grogu.

Au terme des huit épisodes de cette première saison de The Mandalorian, une chose est sûre, les deux hommes ont su parfaitement s’imprégner des fondamentaux de Star Wars pour en proposer un tout nouveau récit qui se glisse à merveille au sein de cet univers, sans chercher à le singer mais en parvenant au contraire à trouver sa propre voie, de planète en planète, de mission en mission, tout en conservant comme fil rouge narratif cette relation entre Mando et Grogu. The Mandalorian, c’est aussi et surtout comme le déclare Feloni, le legs de Lucasfilm qui se transmet au fil du temps. Il faut d’ailleurs l’entendre nous raconter l’anecdote cocasse de sa première rencontre avec George Lucas. Ou encore Bryce Dallas Howard à qui l’on doit l’épisode 4, Le Sanctuaire, relecture très réussie des Sept Samouraïs, se remémorer un diner entre son père (Ron Howard), George Lucas et Akira Kurosawa alors qu’elle n’était encore qu’une gamine.

La production de la série est elle-aussi un héritage direct de la façon dont fut conçue la trilogie originelle entre trucages à l’ancienne (les armes, les vaisseaux, les créatures sans oublier le personnage de Grogu, une marionnette dont les séquences 3D sont directement inspirées de la gestuelle de celle-ci), clins d’œil (cette histoire de sorbetière qui renferme la récompense de Mando est à mourir de rires) et de progrès technologiques en tous genres. Kathleen Kennedy fut d’ailleurs la première surprise de découvrir en arrivant à la tête de Lucasfilm que plus d’une centaine de brevets liés de près ou de loin à la production cinématographique appartenait à la société. Et puis, il y a « Le Volume », également connu sous le nom de StageCraft, un plateau de tournage virtuel, une version 2.0 en quelque sorte de ce que Lucas expérimenta sur le tournage de la prélogie (épisodes I à III) qui permet de projeter des arrière-plans en temps réel avec un degré de réalisme bluffant et qui simplifie grandement plusieurs étapes de la production : exit les fonds verts / bleus à gommer et remplacer en post-production, exit les problèmes d’éclairages et de reflets. Les arrière-plans souhaités sont déjà là, dans la boîte. Mais les innovations ne s’arrêtent pas là puisque tous les épisodes sont désormais storyboardés, puis prévisualisés en 3D, le tout en étroite collaboration avec les réalisateurs, afin de préparer en amont tous les besoins de chaque séquence, y compris en matière d’effets spéciaux (live ou CGI) et de décors via ce fameux Volume. Ce tout nouveau décorum attire désormais du monde puisque de plus en plus de séries (House of the Dragon) et de longs-métrages (The Fabelmans) y ont recours.

Entre tradition (les musiques, somptueuses, de Ludwig Göransson sont conçues avec de vrais instruments, ce dernier refusant de travailler avec des ordinateurs au stade de la conception des thèmes musicaux) et (r)évolution aussi bien devant que derrière la caméra, The Mandalorian n’a pas usurpé son titre de meilleure création originale basée sur l’univers de Star Wars depuis L’Empire contre-attaque. À tout le moins sa première saison.

Et alors que l’on croyait que cette série resterait à jamais une exclusivité Disney+, la plate-forme de streaming de Disney, le studio aux grandes oreilles annonça à la surprise générale au cours de l’été dernier que celle-ci (ainsi que d’autres : Loki, WandaVision) sortirait bel et bien sur support physique et en l’occurrence en Blu-ray 4K Ultra HD. Une annonce qui à n’en pas douter enchantera les amateurs de la saga Star Wars, ravis de pouvoir compléter leur collection UHD, support sur lequel les neuf longs-métrages canoniques et les deux films dérivés sont déjà disponibles. D’autant plus que les performances techniques sont au rendez-vous.

Sans surprise la série est filmée à l’aide de caméras numériques, et plus précisément des Arri Alexa LF et Mini LF en résolution 4,5K. De fait, nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10 à partir d’un digital intermediate 4K. Que dire sinon que nous avons là un rendu somptueux, d’une précision redoutable secondée par un encodage au diapason. Côté couleurs, cette première saison nous en offre un large éventail : la planète de glace en ouverture (épisode 1), la verdoyante planète Sorgan (épisode 4), Tatooine tout en teintes jaunes et brunes bien sûr (épisode 5), les couloirs blancs et gris métal de la prison impériale avant de basculer ensuite dans une ambiance rouge lorsque l’alarme est déclenchée (épisode 6), sans oublier les passages les plus sombres : la séquence nocturne façon Pitch Black (épisode 7) ou encore les souterrains à la fin de l’épisode 8. Dans chaque situation, nous sommes face à des teintes idéalement colorées et contrastées. Seul petit regret : l’absence d’un étalonnage Dolby Vision alors que celui-ci est disponible sur Disney+.

Côté son, c’est le même refrain avec une VO Dolby Atmos (DTS-HD Master Audio 5.1 sur les disques Blu-ray) d’une très grande richesse dès la scène d’ouverture (le vent glacial, les tirs de pistolets dans le bar). Quasiment chaque épisode a droit à une ou plusieurs séquences d’action qui envoient du lourd : le final de l’épisode 1 où Mando récupère l’Enfant, le combat contre le mudhorn (épisode 2), la bataille finale entre les Mandalorian et les chasseurs de prime (épisode 3) et ainsi de suite jusqu’à la méga baston de l’épisode finale (épisode 8). Mais l’utilisation des possibilités multicanaux ne s’arrête pas là et comme toujours dans la saga Star Wars, de nombreux effets viennent se nicher dans toutes les voies quand ce ne sont pas les musiques qui s’y immiscent, le tout sans jamais nuire à l’audibilité parfaite des dialogues. La VF quant à elle doit se contenter d’un simple Dolby Digital 5.1 forcément très en deçà.

Deux disques 4K et deux disques Blu-ray renfermant quatre épisodes chacun, le tout au sein d’un boîtier Steelbook à l’intérieur duquel sont venus se glisser trois art cards. Tout serait parfait dans ce coffret quadruple disques s’il n’y avait l’interactivité, parent pauvre de cette édition : 2 minuscules featurettes pour une durée totale de 15 minutes qui ne sont qu’une mise en bouche de ce qu’on peut trouver sur Disney+ qui propose, accrochez-vous bien, huit making of pour une durée totale de près de 4h (cf. notre capture d’écran ci-dessus). Des reportages passionnants qui couvrent absolument tous les pans de la production de cette saison 1 (et qui ont d’ailleurs servi à étayer cet article) alternant des extraits du tournage et de quatre tables rondes :

  • Table ronde avec les réalisateurs : Jon Favreau, Dave Filoni, Rick Famuyiwa, Bryce Dallas Howard, Deborah Chow, Taika Waititi, ce dernier prête d’ailleurs sa voix à IG-11, robot chasseur de primes dans l’épisode 1 qui deviendra le protecteur de Grogu par la suite tandis que Dave, Rick et Deborah auront droit à un petit caméo à bord de chasseurs X-Wing à la fin de l’épisode 6 dont ils s’amusent bien volontiers.
  • Table ronde avec les acteurs : Jon Favreau, Dave Filoni, Pedro Pascal, Carl Weathers, Gina Carano.
  • Table ronde avec l’équipe technique : Jon Favreau, Dave Filoni, Kathleen Kennedy, Hal T. Hickel (animation supervisor), John Knoll (ILM visual effects supervisor), Richard Bluff (visual effects supervisor)
  • Table ronde avec le compositeur : Jon Favreau, Dave Filoni, Ludwig Göransson

C’est peu dire que l’on aurait aimé retrouver ces huit making of sur un disque dédié aux suppléments mais l’on devine également que c’était beaucoup demander et que Disney préfère en garder la primeur pour sa plateforme de streaming. Dommage ! À noter que l’édition de The Mandalorian – Saison 1 qui sort en France est un combo Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray, contrairement à certaines éditions imports (États-Unis en tête) qui renferment uniquement les deux disques Blu-ray 4K. Notons pour finir qu’à l’heure où nous rédigeons ces lignes, cette saison 1 est introuvable à son tarif normal auprès des revendeurs. Espérons des réassorts au plus vite !

Les plus

  • Ce qui s’est fait de mieux dans l’univers Star Wars depuis bien longtemps.
  • Des prestations audio-vidéo top niveau.
  • Un boîtier Steelbook, c’est toujours plus classe.

Les moins

  • Une interactivité rachitique en comparaison des making of disponibles sur Disney+.

De haut en bas :

  • Blu-ray
  • Blu-ray 4K UltraHD

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.
  • The Mandalorian - Saison 2 - Édition Boîtier SteelBook - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Éditeur : Lucasfilm
Sortie le : 07 février 2024  
Choisissez votre revendeur

Une réflexion sur « The Mandalorian – Saison 1 en 4K : This is the way »

  1. Constat après visionnage : mon dieu que l’image 4k est sombre. Au point qu’on ne voit plus l’action, ni les détails, ni les expressions faciales. On le voit particulièrement sur les comparaisons blu ray / 4k ci dessus. Alors OK la 4k se veut plus subtile dans les contrastes. je pense qu’il y a ici encore un choix artistique d’étalonnage moderne « gris marron terne fade ».

  Lâchez-vous !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *