Cette année, nous avons voulu voir les choses en grand en invitant deux personnes de choix sinon émérites à venir nous donner leurs coups de cœur cinoches de l’année écoulée.
Le premier c’est Arnaud de Gardebosc. Ne cherchez pas vous ne le connaissez pas. Ou alors c’est que vous êtes exploitant d’un cinéma Art et Essai / indépendant ou que vous travaillez en tant que ou chez un distributeur cinéma. Arnaud est en effet ce que l’on appelle un programmateur. Et son taff c’est de faire l’interface entre un cinéma et un distributeur. À lui de proposer la meilleure combinaison de films possibles en tenant compte de l’ADN du cinéma (public, concurrence…), des exigences des distributeurs, du potentiel présumé des films et bien entendu des souhaits ou refus des films dudit cinéma. Et forcément pour avoir un début d’avis sur toutes ces questions / problématiques il faut déjà avoir vu les films. Ce qu’Arnaud s’emploie à faire de la manière la plus exhaustive possible. C’est bien simple à lui tout seul il doit voir autant de films que l’ensemble de la rédac avec pour chacun des avis souvent tranchés et jamais dénués de justesse. Bref le bougre aurait pu devenir critique et au lieu de cela il a préféré embrasser le métier bien plus rémunérateur de programmateur. « Nobody’s perfect ».
Le second c’est Abdel Raouf Dafri que nous avions eu la chance de rencontrer en 2019 quand il faisait la promo de Qu’un sang impur…, son premier long en tant que réal. Film qui nous avait scotché par la sincérité clivante de son propos sur la guerre d’Algérie. Mais Abdel Raouf Dafri c’est aussi et d’abord un scénariste dont vous avez forcément croisé le travail ne serait-ce qu’avec Un prophète de Jacques Audiard, les deux Mesrine de Jean-François Richet, le séries La Commune ou Braquo… Oui autant dire que le Monsieur traîne derrière lui un sacré paquet de cadavres exquis qu’il compte bien continuer à égrener avec la série Un prophète revue et actualisée par ses soins puisqu’il en a écrit l’intégralité de la première saison programmée pour le second semestre de cette année. En attendant, Abdel Raouf Dafri qui est aussi un cinéphile dans l’âme (ou qui s’ignore) nous a fait l’insigne honneur de partager avec nous / vous son top ciné de l’année écoulée.
Enfin, on ne vous présente plus le reste de la rédac (de bras cassés oui on sait) mais on espère quand même qu’avec nos différents tops 2023, on puisse vous donner l’envie de découvrir des films que vous auriez loupés ou tout simplement pas vu passés. C’est maintenant le temps ou jamais de vous adresser tous nos vœux pour l’année 2024 (il est juste encore le temps de le faire) de découvertes cinématographiques (de préférence en salles) les plus folles, enivrantes et inclusives surprenantes possibles. Mais pas que…
Abdel Raouf Dafri
Voici donc mon hit-parade des films et séries qui m’ont marqué en 2023
1 – Oppenheimer de Christopher Nolan
Il est le film le plus inventif dans sa narration et sa mise en scène, que j’ai vu depuis longtemps.
2 – Winter Break d’Alexander Payne
J’ai adoré Monsieur Schmidt avec Jack Nicholson et Nebraska avec Bruce Dern. Cette fois, c’est au tour de Paul Giamatti d’être immortalisé par cet excellent metteur en scène.
3 – Dernière nuit à Milan d’Andréa Di Stefano
Un film européen dans le tiercé de tête par un metteur en scène italien avec lequel on va devoir compter dans les années à venir.
4 – Renfield de Chris McKay
Sans être un cinéaste bouleversant, Chris McKay sait commettre des films de pur divertissement qui racontent aussi quelque chose, sans que le message de fond soit trop envahissant. Et ce qui fait la force de son film, c’est l’incroyable Nicolas Cage qui compose un Dracula à la fois inquiétant et pathétique.
5 – D’argent et de sang de Xavier Gianolli (sur MyCanal)
La série de Xavier Gianolli, sur les voyous de la taxe carbone est superbement écrite et mise en scène. Elle n’a rien à envier à ses concurrentes américaines. Respect et chapeau bas à Gianolli, ses acteurs et son équipe technique.
6 – Misanthrope de Damien Szifron
Un polar qui se déroule à Baltimore et met en scène en flic (impeccable Ben Mendelsohn) et la fine et très talentueuse Shailene Woodley (vue dans la série Big Little lies mais aussi Snowden de Oliver Stone et Ferrari de Michael Mann) en jeune policière qui font équipe pour dresser le profil d’un tueur fou qui terrorise la ville.
7 – John Wick – Chapitre 4 de Chad Stahelski
Parce que c’est un kif (régressif) d’action et de bastons qui m’a ramené à mon enfance au cours de laquelle j’allais voir les Bruce Lee au « Familia », un cinéma situé dans un quartier assez chargé dirons-nous… En plus, le film n’est pas du tout bourrin ! Bien au contraire.
8 – Equalizer 3 d’Antoine Fuqua
Antoine Fuqua est un cinéaste inégal mais qui réussit toujours à se racheter avec le film suivant (on en connait d’autres qui persévèrent dans la médiocrité). Et puis, comment résister à un film dont le personnage principal est incarné par Denzel Washington ?
9 – The Killer de David Fincher (sur Netflix)
Même si ce n’est pas son meilleur film (loin de là), il est bien au-dessus de ce que l’on nous sert habituellement. L’absence d’émotions a été reprochée au film, mais comment rendre sympathique un tueur professionnel qui s’est amputé de son humanité. Le film aurait mérité une heure de plus, je ne l’aurais pas vu passer. Contrairement à l’immonde Napoléon de Ridley Scott.
10 – Long, long time de Peter Hoar, l’épisode 3 de la sérieThe Last of Us (Sur Amazon Prime Video)
Brillantissime scénario de Neil Druckmann et Craig Mazin et formidable mise en scène de cet épisode par Peter Hoar. Intense histoire d’amour entre deux hommes sans qu’on tombe dans le voyeurisme ou le militantisme LGBT etc… 1h16 d’humanité et d’émotions en pleine apocalypse ! Impressionnant.
Arnaud de Gardebosc
Pas d’ordre
Le Règne animal de Thomas Cailley
Film de genre français qui fait passer les films de genre américains pour des bourrins par sa maitrise et sa sensibilité.
Anatomie d’une chute de Justine Triet
Sa Palme d’or parle d’elle-même.
Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan
Dialogues, mise en scène tout y est, 3h20 captivantes
Simple comme Sylvain de Monia Chokri
Drôle, touchant, moderne qui nous renvoie à nos questions sur le couple
Nostalgia de Mario Martone
Le titre est parfait, une nostalgie qui vous emporte dans les rues de Naples
L’Astronaute de Nicolas Giraud
Un des rares films qui m’a ému et touché par sa sensibilité
Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand
Film subtil et profond sur l’amitié
Oppenheimer de Christopher Nolan
Grand fan de Nolan je n’ai encore pas été déçu, grande maitrise !
Perfect Days de Wim Wenders
Une douceur, une bande son, une atmosphère apaisante qui fait du bien
Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese
Scorsese le taulier ! une œuvre époustouflante !
Stéphane Argentin
1 – The Last of Us – S1 de Craig Mazin et Neil Druckmann
La meilleure adaptation de JV à date.
2 – For All Mankind – S4 de Ronald D. Moore
Toujours la meilleure série TV du moment.
3 – Oppenheimer de Christopher Nolan
Le meilleur Nolan à date.
4 – Misanthrope de Damien Szifron
Le meilleur thriller depuis Seven et Le Silence des Agneaux.
5 – Spider-Man : Across The Spider-Verse de Joaquim Dos Santos, Kemp Powers, Justin Thompson
Le meilleur Marvel depuis des lustres et accessoirement le meilleur Spider-Man depuis les 2 premiers opus de Sam Raimi.
6 – The Fabelmans de Steven Spielberg
Le Spielberg le plus intimiste.
7 – Anatomie d’une chute de Justine Triet
Le meilleur film de prétoire français.
8 – Le Fugitif d’Andrew Davis
L’un des tous meilleurs films de la filmo d’Harrison Ford dans une édition 4K au top.
9 – Duel de Steven Spielberg
Le premier long-métrage choc de Spielberg dans une édition 4K magistrale.
10 – Mission : Impossible – Dead Reckoning Partie 1 de Christopher McQuarrie
L’un des tous meilleurs opus de la saga M:I.
Nicolas Thys
J’ai failli oublier mais voici le top à temps ! Je n’ai pas eu envie de classer les films de 1 à 10, c’était trop dur. Donc voici mon top 10 (sans savoir compter) avec classement par ordre alphabétique :
De Humani Corporis Fabrica de Verena Paravel, Lucien Castaing-Taylor
Pour son titre en latin, et pour le reste.
Earwig de Lucile Hadzihalilovic
Parce que je n’en suis pas encore totalement ressorti.
L’Éducation d’Ademoka d’Adilkhan Yerzhanov
Pour mettre en PLS Attal et Ouéda-Castera.
Empire Of Light de Sam Mendes
Pour le cinéma et le temps qui passe.
L’Étrange histoire du coupeur de bois de Mikko Myllylahti
Un dernier film dont la première lettre commence par « E » (pas de panique, à la rédaction on cherche encore la signification de cette phrase / NDLR)
La Femme de Tchaïkovski de Kirill Serebrennikov
Parce que la femme est l’avenir de l’homme.
Les Feuilles mortes d’Aki Kaurismäki
Parce qu’il contient et synthétise tous les mélos avec une sobriété inégalée.
Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki
Pour ses métamorphoses et le vent qui se lève.
Interdit aux chiens et aux Italiens d’Alain Ughetto
Pour l’histoire intime et universelle, et pour le sucre.
Le Livre des solutions de Michel Gondry
Parce que les coulisses du cinéma sont magiques, encore.
Past Lives de Celine Song
Parce qu’il est possible de donner un regard neuf à un film qu’on a vu mille fois.
Nous aurions facilement pu avoir 30 films dans cette liste mais le temps est à la résignation et le choix s’est porté sur des propositions fortes, des œuvres un peu plus singulières, tendres et un poil plus surprenantes que les autres… (et vive la Finlande)
Didier Verdurand
Top 10 des films millionnaires de 2023 que je refuse de voir un jour dans le reste de ma vie
10 – Ant-Man et la Guêpe : Quantumania de Peyton Reed
La vie est trop courte pour voir les 33 films déjà dispos de l’univers Marvel, depuis 2008 et la sortie du meilleur du lot (pour pas mal de ceux qui ont vu les 33 en tout cas), Iron-Man. Et puis je préfère montrer à mes enfants L’homme qui rétrécit et Chérie j’ai rétréci les gosses.
9 – La Petite sirène de Rob Marshall
Ah oui, je dois vous avertir, la moitié du classement vient de Disney. Etre woke ou ne pas l’être, telle est la question et j’ai choisi mon camp. Alors quand on entend partout que cette petite sirène baigne dans le wokisme, sans façon.
8 – Aquaman et le Royaume perdu de James Wan
Je boycotte Amber Heard. Non, je voulais dire, je boycotte Marvel. Non, je voulais dire, je boycotte Disney. Oh et puis merde !
7 – Les Gardiens de la Galaxie 3 de James Gunn
Pas grand fan du premier opus qui soufflait trop à mon goût sur la nostalgie facile, je n’ai pas voulu insister. Franchement, est-ce que Solo et Chewbacca écoutaient du Elvis dans le Faucon Millenium ?
6 – Transformers : Rise of the Beast de Steven Caple Jr.
Le Nawak made by Michael Bay, pourquoi pas car le bonhomme est un vrai champion dans son domaine. Sans lui, non merci, je préfère revoir Bad boys 2.
5 – Scream VI de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Au moins avec Saw 6, t’allais à la caisse du cinéma pour draguer la caissière, tu la faisais rire, c’était une chouette sortie qui pouvait se terminer avec la saucisse dans le cornet. Là, aucun intérêt et cette franchise est médiocre depuis le 2.
4 – Fast & Furious X de Louis Leterrier
Z’en avez pas marre de voir des cascades irréalistes en numérique entre deux meufs qui remuent leur popotin sur du rap ? Moi ça me gonfle (le numérique) alors j’ai laissé tomber « La Famille » depuis quelques opus.
3 – Indiana Jones et le Cadran de la Destinée de James Mangold
Après avoir vu le 4, il m’a fallu un bon gros mois pour arrêter de chialer chaque fois que j’ouvrais un réfrigérateur. Détruire les mythes de notre adolescence, c’est mal.
2 – Wish – Asha et la bonne étoile de Chris Buck et Fawn Veerasunthorn
Crotte alors, enfin un film qui n’est ni une suite, ni un remake ! Mais Fuck le wokisme à la Disney (mais pas que !).
1 – Napoléon de Ridley Scott
Désolé Ridley, j’ai vu tous tes films, tu as une filmographie incroyable, qui va du chef d’œuvre au nanar. Mais je me fous totalement de ta réécriture de l’Histoire. Quelle connerie aussi de donner un tel projet à un anglais…
Sandy Gillet
1 – Le Procès Goldman de Cédric Khan
Les racines du mal selon Cédric Khan
2 – Babylon de Damien Chazelle
Avec Babylon, Damien Chazelle s’inscrit dorénavant tout en haut de la pyramide de ces cinéastes démiurges de ce début de siècle parmi lesquels on trouve Christopher Nolan ou encore Denis Villeneuve.
3 – La Syndicaliste de Jean-Paul Salomé
Un film politique au sens étymologique du terme. Denrée extrêmement rare dans le cinéma français. Alors quand en plus c’est magistral…
4 – About Kim Sohee de July Jung
En à peine deux film, la réalisatrice coréenne July Jung s’impose comme le fer de lance d’un cinéma militant et désillusionné de la société de son pays. Donc forcément universel.
5 – Winter Break d’Alexander Payne
Alexander Payne retrouve les sommets qu’il avait déjà tutoyés avec Nebraska, Sideways ou Monsieur Schmidt. C’est peu de dire que voilà une bonne nouvelle.
6 – Misanthrope de Damián Szifron
Ce que l’on a vu de mieux dans le genre (thriller à tendance sociopathe) depuis des lustres et dont les lointains lignages ne sont autre que Le Silence des Agneaux et Seven.
7 – Empire of Light de Sam Mendes
Avec Babylon (mais aussi The Fabelman de Steven Spielberg), l’autre hommage au cinéma d’une évidence si absolue qu’il en devient instantanément un classique.
8 – L’Innocence de Hirokazu Kore-eda
Le cinéaste japonais réalise pour la première fois un scénario qui n’est pas le sien donnant à sa filmo une orientation inattendue, régénératrice et encore plus excitante.
9 – Anatomie d’une chute de Justine Triet
Une Palme d’or indiscutable. Un oscar du meilleur film étranger qui ne l’est pas moins pour un film dont on n’a pas assez souligné combien il doit aussi sa réussite à l’apport du co-scénariste (compagnon, réalisateur et acteur itou à ses temps perdus) Arthur Harari.
10 – Dream Scenario de Kristoffer Borgli
Parmi tous les Nicolas Cages sortis cette année et les années précédentes, celui-ci est sans aucun doute l’un des plus marquants de sa carrière. Entre cauchemar éveillé et constat lucide sinon désenchanté de nos sociétés en apparence connectées.
Bonus : Soudain seuls de Thomas Bidegain / Jeanne du Barry de Maïwenn / The Fabelmans de Steven Spielberg / Les Survivants de Guillaume Renusson / La Conférence de Matti Geschonneck / Le Règne animal de de Thomas Cailley / La Famille Asada de Ryôta Nakano / Le Pire voisin au monde de Marc Forster / Reality de Tina Satter / Sabotage de Daniel Goldhaber
Flavien Bellevue
1 – Le Procès Goldman de Cédric Kahn
Un huis-clos judiciaire qui fait date dans le cinéma français ! La mise en scène âpre et sans artifices, livre des regards et des paroles fortes sur des faits d’hier qui résonnent diablement aujourd’hui. Tout cela grâce à un panel de comédiens habités du début jusqu’à la fin. Remarquable.
2 – Babylon de Damien Chazelle
Amoureux du cinéma, Damien Chazelle nous rappelle que l’usine à rêves qu’est Hollywood, a toujours été peu reluisante derrière. L’excès des années folles californiennes rappellent les dérives des puissants du cinéma d’aujourd’hui mais plus que tout The show must go on, bigger and louder !
3 – The Painted Bird de Vaclav Marhoul (inédit au cinéma mais dispo en exclu sur FlmoTv et en Blu-ray chez Spectrum Films)
Adaptation du roman de Jerzy Kosinski, cet Oiseau bariolé vole non loin du territoire d’un certain Requiem pour un massacre mais cette fois en noir et blanc. Préparez-vous à une descente en enfer rare et radicale où les pires êtres humains ne sont pas ceux qu’on croit. Les quelques caméos de renoms forment une boucle inattendue quant aux rôles de films de guerre qu’ils ont tenus auparavant.
4 – Anatomie d’une chute de Justine Triet
La palme d’or de cette année est remarquable par ses différents niveaux lectures où une crise familiale se mêle à une crise conjugale et démontre les affres de la machine judiciaire dans une dernière partie de procès incroyable. Le casting est impressionnant, Sandra Hüller en tête.
5 – Tàr de Todd Field
Cate Blanchett crève encore une fois l’écran en une chef d’orchestre abusive dans un milieu pourtant masculin. Todd Field maîtrise le tout de main de maître s’offrant même un plan-séquence d’une rare force.
6 – Les filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania
Étonnant documentaire/fiction sur les filles aînées disparues d’une femme tunisienne, Olfa. Le parti pris de la réalisatrice Kaouther Ben Hania de faire rejouer les souvenirs d’Olfa et de ses deux dernières filles font le sel du film. Entre des moments forts en émotions et parfois le choc culturel entre les comédiens et la famille d’Olfa, on assiste à la fois au documentaire et à ses coulisses.
7 – The Fabelmans de Steven Spielberg
Steven Spielberg raconte sa propre histoire pour déclarer son amour du cinéma et celui qu’il a pour sa mère, artiste et sa toute première fan. Magnifiquement touchant.
8 – Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry
Réaliser un film sur la Justice Restaurative en scope n’était pas un pari gagné pourtant Jeanne Herry s’en sort grâce à une mise en scène subtile et un ensemble d’acteurs investi.
9 – Winter Break d’Alexander Payne
Une comédie dramatique de Noël inattendue et touchante du réalisateur de Sideways qui retrouve un Paul Giamatti en grande forme entouré d’un casting de premier choix.
10 – Empire of Light de Sam Mendes
Sam Mendes, lui-aussi, rend hommage à sa mère et au cinéma (ça nous rappelle un autre film) mais d’un versant à la fois sombre et touchant où Olivia Coleman rayonne autant qu’elle étonne.
Mais aussi : Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese, Oppenheimer de Christopher Nolan, Godzilla Minus One de Takashi Yamazaki, Spider-man : Across The Spider-Verse de Joaquim dos Santos, Kemp Powers et Justin Thompson, Le Règne animal de Thomas Cailley, Misanthrope de Damian Szifron, Saltburn de Emerald Fennell (sur Amazon Prime Video), Venez voir de Jonas Trueba, Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, Animalia de Sofia Alaoui, Sur l’Adamant de Nicolas Philibert, Aftersun de Charlotte Wells, The Killer de David Fincher (sur Netflix) et Limbo de Soi Cheang.