Nouvelle rubrique hebdo. Sorties ciné va nous permettre de nous répandre en quelques lignes souvent de mauvaise foi et peu argumentées sur les sorties de la semaine. Certaines auront eu les honneurs d’une critique circonstanciée, d’autres (et c’est la majorité) non. Parce que on a eu la flemme, parce que le film est mauvais, parce que on a rien à dire d’intéressant, parce qu’on ne l’a pas vu… mais on va quand même dire ce que l’on en pense. Bref, l’idée est de se défouler et accessoirement d’informer. Pas le contraire. Ce serait trop simple et trop vertueux. Ce que, comme chacun le sait, nous ne sommes pas à DC.
Il y avait tout à craindre d’Antigang, le dernier film de Benjamin Rocher. C’est que sans aller chercher très loin, un film de « genre » français qui sort au cœur de l’été sans être montré à la presse rappelle furieusement Colt 45 de Du Welz qui fut caviardé au montage (sans parler d’un tournage épique) pour être immolé le 6 août 2014 par l’équipe marketing de Warner France.
Et ouais. Cela fait un mois que l’on ne s’est point vu. Vacances de chiffres. Vacances tout court. Les pieds dans l’eau (d’une petite rivière bretonne) et la tête à rêver de bons films que l’on n’a pas encore vu cette année. On a quand même passé une tête du côté du cinéma local pourMission Impossible (bien bien) mais aussi Les 4 Fantastiques(mais pourquoi… ?) ou encore Pixels (silence gêné). Pas de quoi toutefois perturber les roupillons intempestifs lors de pêches aux goujons d’une rare quiétude.
Nouvelle rubrique hebdo. Sorties ciné va nous permettre de nous répandre en quelques lignes forcément de mauvaise foi et peu argumentées sur les sorties de la semaine. Certaines auront eu les honneurs d’une critique circonstanciée, d’autres (et c’est la majorité) non. Parce que on a eu la flemme, parce que le film est mauvais, parce que on a rien à dire d’intéressant, parce qu’on ne l’a pas vu… mais on va quand même dire ce que l’on en pense. Bref, l’idée est de se défouler et accessoirement d’informer. Pas le contraire. Ce serait trop simple et trop vertueux. Ce que nous ne sommes pas à DC.
Rogue Nation est la suite directe de Protocole fantôme. Et bien que Tom Cruise ait institué lui-même la valse des réalisateurs pour chaque nouvel opus, on ne pourra s’empêcher de comparer tant le film de Brad Bird avait marqué les esprits et monté d’un cran le mètre étalon de la franchise. On ne voyait pas trop comment en effet faire aussi spectaculaire et aussi bien troussé. Le fait est que ce Rogue Nation ne cherche même pas à rivaliser, comme battu d’avance. Fatalement un cran en dessous, il remplit toutefois avec l’application du bon élève tous les critères et les obligations de ce que doit être un film Mission Impossible. Mais là où il détonne avantageusement, c’est dans sa propension à revenir aux sources de la série originelle et par extension au premier film signé De Palma tout en ne cachant pas son admiration pour ce que le Skyfall de Sam Mendes a dernièrement apporté au genre.