Le réalisateur Guillaume Pierret s’est fait remarquer en 2012 avec son court-métrage Matriarche qui a été présenté dans plusieurs festivals dont celui de Cognac qui s’appelle depuis 2011 Festival POLAR de Cognac.
Balle perdue est son premier long. Il est diffusé exclusivement et mondialement sur la plateforme de streaming Netflix.
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Fred Grivois s’est attaqué à ce projet plusieurs années avant La Résistance de l’air, son premier film. C’est un tireur d’élite qui lui avait raconté cette opération à haut risque qui s’est déroulée en 1976 à Djibouti, précisant qu’elle était à l’origine de la création du corps de police le plus aimé des Français, le GIGN.
L’Intervention a été tourné au Maroc, à une demi-heure de Marrakech, en plein désert. Fred Grivois se rappelle d’avoir connu une journée avec 52° à l’ombre. Les artificiers marocains avaient tendance à exagérer les charges d’explosifs, et il y a eu quelques accidents : Alban Lenoir s’est déboité une épaule et s’est brûlé une main, et David Murgia a fini avec cinq points de sutures dans la paume gauche.
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Il y avait tout à craindre d’Antigang, le dernier film de Benjamin Rocher. C’est que sans aller chercher très loin, un film de « genre » français qui sort au cœur de l’été sans être montré à la presse rappelle furieusement Colt 45 de Du Welz qui fut caviardé au montage (sans parler d’un tournage épique) pour être immolé le 6 août 2014 par l’équipe marketing de Warner France.
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Il est des films comme cela dont on se demande bien comment et pourquoi ils ne sont pas une évidence pour le plus grand nombre. Pourquoi ils ne sont pas à Cannes par exemple. Le Festival du même nom qui se targue pourtant de faire l’écho à un instant T du meilleur de la production cinématographique mondiale a « oublié » de regarder dans son propre jardin et de sélectionner Un français. Aurait-il tant détonné que cela ce film signé Diastème face à un Audiard ou un Donzelli ? N’avait-il point sa place dans le gotha cannois ? À tel point d’ailleurs qu’il peine même à trouver le chemin des salles obscures. Sujet trop sulfureux avec troubles collatéraux à la clé semble être le message que les exploitants veulent nous faire gober. Les temps sont ainsi faits qu’aujourd’hui il ne faut pas compter sur les directeurs de cinémas et encore moins sur les grands réseaux tels que UGC, Gaumont et consorts pour avoir les couilles de diffuser l’un des films les plus importants de la décennie (1) (2).
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Le cinéma en haute définition