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Fiche film : Equalizer 3 (2023)

Equalizer 3 est le troisième volet de la franchise d’action Equalizer, elle-même adaptée de la série télévisée du même nom créée par Michael Sloan et Richard Lindheim. Le programme, dans lequel l’agent des services secrets américains était campé par Edward Woodward, a été diffusé à partir de 1985 sur CBS aux Etats-Unis et sur M6 en 1991.

Equalizer 3 (2023)

Réalisateur(s) : Antoine Fuqua
Avec : Denzel Washington, Dakota Fanning, David Denman, Gaia Scodellaro, Andrea Scarduzio
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Durée : 1h 50min
Sortie en salles : 30 août 2023

Résumé : Depuis qu’il a renoncé à sa vie d’assassin au service du gouvernement, Robert McCall peine à faire la paix avec ses démons du passé et trouve un étrange réconfort en défendant les opprimés. Alors qu’il a trouvé son havre de paix dans le sud de l’Italie, il découvre que ses amis sont sous le contrôle de la mafia locale. Quand les événements prennent une tournure mortelle, McCall sait ce qu’il doit faire : protéger ses amis en s’attaquant à la mafia.

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  • Notre avis : Equalizer 3 est tout ce qu’aurait dû être John Wick 4. Un opus à même de respecter la « Bible » édictée par les précédents films tout en continuant à faire évoluer son personnage central. Il faut pourtant dire ici que l’on n’y croyait pas trop tant Equalizer 2 nous avait laissé largement sur notre faim tout en se vautrant dans une surenchère de scènes chocs (chorégraphiées ceci dit avec toujours autant de talent) qui ne collait plus trop avec la philosophie de vie adoptée par son héros de Denzel Washington. Une dichotomie plus que malvenue qui envoyait instantanément le film dans les limbes de l’oubli. Ce que balaie Equalizer 3 dès les premières images qui nous dévoilent une villa sicilienne jonchée de cadavres. Antoine Fuqua s’emploie ainsi à mettre en veille le côté spectaculaire de sa mise en scène pour une mise en place au final bien plus efficace. Et même s’il n’évite pas quelques morceaux de bravoure bienvenus par la suite, ceux-ci sont à la différence du deuxième opus frappés du sceau de la violence calibrée et de fait bougrement efficaces.
    Donc notre Robert « Equalizer » McCall décide de passer une tête en Sicile mais se prenant une bastos dans le dos, le voici recueilli par un médecin du coin qui n’a cure du pedigree du bougre. Pendant sa convalescence, il va se familiariser avec une population et des décors absolument pas clichés et encore moins carte postale. Et forcément il va s’y attacher et forcément il va vouloir protéger ce petit lieu de paradis de la camorra locale jamais bien loin. Forcément. Et le pire dans tout ça ma bonne dame c’est que ça marche. Pourquoi ? Comment ? On aimerait bien avoir une réponse toute faite. Mais non. Est-ce que l’on avait envie d’y croire à mort ? Est-ce que plus c’est gros plus ça passe ? Est-ce que l’attachée de presse nous a filé un anxiolytique avant la projection ? Peut-être que tout simplement Antoine Fuqua nous a tapé dans l’œil en nous pondant un film old school avec la prétention que pouvait avoir le cinéma yankee des années 90 de nous expliquer la géopolitique à hauteur d’un beauf ricain moyen qui ne saurait même pas situer l’Italie sur une mappemonde.
    Un côté vintage forcément (oui là aussi) jouissif qui nous a ravi car le propos est assumé dès les premières images sans que jamais Fuqua ne veuille en dévier d’un iota. Equalizer 3 est ce film bas du front aux enjeux déterminés au bout de 10 minutes déliant ensuite sa pelote avec une assurance et une évidence qui caressent dans le sens du poil le spectateur avide d’un cinéma pour le moins binaire mais foutrement charpenté. Tout le contraire de ce que nous pond chaque semaine et jusqu’à la nausée les productions Netflix du moment dans le domaine (oui c’est gratuit mais comme Fuqua on assume). Equalizer 3 a en effet pour lui de ne pas se prendre au sérieux et d’exposer ses abatis façon vide grenier pour se transformer in fine sous nos yeux ébahis en un musée d’Art pré-second millénaire pour le moins emballant. 3/5
  • Box office : 73 583 entrées en 24h sur 511 copies. C’est pour l’instant moins bien que le 2 (99 439 entrées sur 406 copies. Cumul 819 609 spectateurs) mais mieux que le 1er (40 480 entrées sur 377 copies. Cumul 737 450 spectateurs).
  • La chronique Blu-ray et Blu-ray 4K : Blu-ray et Blu-ray 4K sont annoncés outre-Atlantique pour novembre. Chez nous, les sorties sont prévues pour le 3 janvier 2024.

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