Après une année blanche qui a vu fleurir de petits macarons « Cannes 2020 » sur des films qui n’ont pu sortir en salle, la faute au Covid et au confinement, le festival est de retour en présentiel – ce nouveau mot synonyme d’espoir pour les cinéphiles. D’abord prévu en mai, puis en juillet avec un doute sur octobre, Cannes 2021 aura donc lieu en plein pendant la pause estivale, du 6 au 17 juillet, au moment où la ville et toute la côte d’azur sont prises d’assaut par les touristes et la chaleur.
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Le Festival de Cannes dans les années 2000 c’est pas toujours des éditions ultra folichonnes. Bien souvent la litanie des films proposés ne passe pas le rubicond de la seule croisette et encore moins de l’année cinématographique. Qui se souvient ou a envie de (re)voir Dancer in the dark ou L’Enfant (avec tout le respect que l’on doit aux frères Dardenne) ? Qui peut visionner à nouveau ou découvrir Fahrenheit 9/11 sans se dire aujourd’hui que vraiment Michael Moore est aussi retors et manipulateur que les grands de ce monde qu’il brocardait ? Ce qui immanquablement limite drastiquement la portée de toute sa filmo alors que plus que jamais on aurait besoin de lanceurs d’alertes en forme d’héritiers dignes de confiance de nos jours. Mais tout n’est pas à jeter en cette décennie à commencer par Le Pianiste d’un certain Roman Polanski ou la révélation roumaine avec 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Mais au final ce qui reste ce sont deux œuvres qui à leur manière sont devenues malheureusement visionnaires. Elephant qui quelque part nous projetait dans l’Amérique d’aujourd’hui et Le Ruban blanc dans celui de notre monde dicté par le fanatisme religieux débouchant sur le terrorisme. Tout n’est pas ou plus dispo en Blu-ray mais tous se doivent d’être vus ou revus ne serait-ce que pour venir challenger cette intro des plus partiale.
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Si La Chambre du fils était une volonté profonde pour Nanni Moretti d’aborder la mort et le deuil impossible qui en découlait, il ne s’appuyait sur aucune expérience personnelle. Le cinéaste italien n’ayant en effet jamais eu la douleur de perdre un enfant. Mia Madre se positionne sur les mêmes thématiques à la différence notable que Moretti rend bien compte ici, à sa façon, de sa mère qui s’est éteinte en 2010 alors qu’il était en plein tournage d’Habemus Papam, son précédent film. Une façon certes de lui rendre comme un dernier hommage mais aussi de lui permettre une nouvelle fois de faire le point sur son Art, sa vie et ses combats politiques.
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Le cinéma en haute définition