Premier long-métrage de Pierre Granier-Deferre à avoir les honneurs d’une parution sur support Ultra HD, l’excellent Adieu Poulet (1975) bénéficie de surcroît d’une édition Blu-ray 4K brillante à tous points de vue.
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Adieu poulet est le seul film policier réalisé par Pierre Granier-Deferre. Ou plutôt le seul qui lorgne du côté de la politique. Sous-genre qui dans la France des années 70 pouvait se targuer d’avoir accouché de quelques fleurons devenus des classiques aujourd’hui. On pense au hasard à Yves Boisset avec Le Juge Fayard dit « le Shériff » (1977) qui comme Adieu poulet ruait dans les brancards des institutions pour mieux en montrer non pas les limites mais plutôt leur résilience (oui mot à la mode on sait). Mais une résilience perverse. De celle qui met au pas tous ceux qui voudraient remettre en cause ses rouages ou pis, ses fondements. Dans Adieu poulet, les institutions mises en lumière sont celles qui régissent dans l’ombre une mairie et son maire qui a le bras long pour étouffer/minimiser la mort d’un flic et d’un colleur d’affiches tués tous deux en pleine campagne pour sa réélection par un de ses hommes de main/sbires. Et pour cela il faut mettre au pas le commissaire de la ville qui n’a en effet pas l’intention qu’on lui dicte sa conduite. Continuer la lecture de Adieu poulet – Deux hommes dans la ville →
C’est déjà l’heure de la vague 6 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en un petit peu plus de deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Encore que Le Chat, le meilleur des trois pour ne pas dire des six, est indissociable de l’immense Simone Signoret que l’on retrouve au demeurant dans La Veuve Couderc aux côtés de Alain Delon. Et si on termine ce rapide balayage en mentionnant Gérard Philippe et Fernandel, autant affirmer tout de go que voilà encore une salve qui a de la gueule.
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Une fois n’est pas coutume, on va se fendre d’une petite news sur DC à propos de l’éditeur Coin de Mire Cinéma qui a eu la gentillesse de répondre à quelques questions posées par des internautes qui sont suffisamment inconscients pour nous lire. D’ailleurs, ne croyez pas que ce qui va suivre ne vous prendra qu’une minute de votre temps précieux. Vous n’allez pas vous en tirer comme cela. On va d’abord un tantinet contextualiser, puis étayer et enfin broder. Car à DC on adore faire des papiers à rallonge histoire que chacun puisse se dire : je vais avoir besoin d’un fond de l’œil mais au moins ce soir je me couche moins con.
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On avait à peine bouclé la vague 2 que voilà l’éditeur Coin de Mire Cinéma toquant à la porte du site pour nous proposer une troisième salve de titres. Il est vrai aussi que l’on avait un chouïa lambiné durant la touffeur d’un été forcément propice à se la couler douce. Ce qui au final nous a donné juste le temps de relire et de mettre en ligne notre papier puis de prendre une douche, d’avaler un morceau pour remettre fissa le bleu de chauffe avec l’ambition d’être un tantinet plus rapide. De toute façon, plus long, c’était pas possible.
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Le cinéma en haute définition